Valkyrie Profile |
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Titre: Valkyrie Profile
Editeur / Developpeur: Enix / Tri Ace
Support: Playstation
Genre: RPG
Sortie jap: 22 décembre 1999
Sortie us: 23 aout 2000
On savait qu’Enix/Tri Ace excellait dans le RPG hors normes, mais c’est vrai qu’avec Valkyrie Profil ils ont mit la barre très haut. Ne croyez cependant pas que vous allez jouer à un truc tout bizarre auquel on ne comprend rien. Car cela reste en effet assez classique dans l’ensemble. C’est plutôt une somme de détails qui rend ce jeu tout à fait singulier, et qui de ce fait apporte un vent de fraîcheur sur un genre qui tourne quelques fois en rond. L’originalité de ce jeu sortit début 2000 aux Etats-Unis (quasiment en même temps que Chrono Cross) est déjà visible sur l’écran titre. En effet, là ou les autres RPG se contentent de l’extrême minimum au niveau des options, Valkyrie Profil (on va dire VP maintenant ) en propose un nombre respectable. Mais jugez par vous même :
Pour un RPG vous avouerez que ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre un choix d’options aussi important. Options qui de plus s’étoffent une fois le jeu complété.
Toujours au niveau de l’intro, Enix nous propose ici un petit DA fort sympathique et tout à fait dans l’esprit nippon, mettant en scène les principaux protagonistes du soft. Là encore, on est loin des cinématiques « plastiques » de la série des FF. Il y a bien des cinématiques mais elles sont rares et pas forcement là pour enjoliver le scénario mais ça c’est une autre histoire.
L’originalité touche également le monde dans lequel vous évoluerez. Car même s’il est vrai que la mythologie nordique a été maintes et maintes fois reprises dans l’univers des RPG, on avait jusqu' ici eu que très peu l’occasion de voir un jeu totalement dédié à cette croyance. Votre aventure vous mènera donc du ciel d’Odin (ciel que l’on nomme Asgard ou Valhalla), Dieu de cette mythologie, à l’équivalent de notre bonne vieille terre (Midgard) sur laquelle se dérouleront la majeure partie de vos aventures.
La tache qui vous incombe dans le jeu est elle aussi des plus originale (décidément) puisque vous devrez renforcer les forces du royaume céleste dirigé par Odin, en recrutant sur terre (Midgard) les âmes des guerriers et magiciens défunts, en prévision de la terrible guerre qui se profile entre les dieux, j’ai nommé Ragnarok. (Schématiquement la guerre entre le Paradis et l’Enfer) Vous serez donc l’émissaire envoyé par Odin sur Midgard pour trouver de quoi défendre son précieux royaume (un peu comme en foot…).
Une autre chose peu banale est la manière dont le jeu se déroule. En effet, le jeu est découpé en chapitres (huit) qui eux même comprennent 24 périodes, périodes qui seront « dépensées » à chaque fois que vous entamerez une action majeure comme entrer dans une ville, un donjon ou encore se reposer. A la fin de chacun des huit chapitres, vous devrez rendre compte de vos exploits à Odin en personne, lequel décidera alors de vous rétribuer en armes, objets et autres...
Pour finir cette intro et la liste des originalités que comporte ce soft, on ne peut passer à coté du système de combat (qui ressemble il est vrai à celui de Star Ocean 2). L’originalité de ce dernier réside dans le fait que les développeurs ont réussis un savant mélange entre tour par tour classique et combats nerveux d’un jeu de baston. En effet, vous serez dépendant de votre barre de temps (dès quelle est pleine vous agissez) pour réaliser vos actions, mais vous pouvez dès lors enchaîner des combos en combinant l’attaque de vos partenaires avec un bon timing et aussi déclencher des super attaques dignes d’un bon épisode de DBZ. On reste donc dans la veine des rpg habituels, mais avec des combats plus vifs, plus flashy mais pas moins intéressants et tactiques pour autant.
Vous l’aurez compris(j’espère), ce jeu de Enix/Tri-Ace est dans le même esprit que Star Ocean 2 (avec la même équipe de développement c’est normal) mais il va encore plus loin et ce dans un univers qui est à la fois original, instructif, beau, envoûtant, poétique... (oups... je m’emporte ) Mais à ce point la c’est tellement rare, qu’il est facile de s’emporter.
Lee Perry
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