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Golden Sun


Titre: Golden Sun
Plate-forme: GameBoy Advance
Genre: RPG
Developpeur: Camelot
Editeur: Nintendo

Sortie JAP: 01/08/2001
Sortie US: 12/11/2001
Sortie Europe: 22/02/2002

Ecrit le 10-12-2006 par vidok





Je rassure tout de suite les fans de ce sublime jeu qu'est Golden Sun : je l'aime aussi... de manière modérée. Golden Sun a fait figure d'un must-have à sa sortie et contrairement à beaucoup, je ne l'ai découvert qu'un peu plus tard, aidé par la période des soldes qui donnait au jeu un cachet encore plus agréable à mes yeux. Les critiques faisaient l'éloge d'un jeu qui paraissait tout simplement fabuleux et surtout superbe.
Après avoir visionné le générique de fin, le jugement peut enfin tomber.



~ Les graphismes ne font pas un bon jeu... mais lui permettent de se vendre

Commençons par ce qui a fait la renommée du jeu et certainement son succès également : ses graphismes. Ils tuent littéralement ! On est proche de ce que proposait une Saturn en son temps. On assiste à une flopée d'effets inédits sur portable : éclaboussures près d'une cascade, lens flare (rien que sur l'écran titre déjà). Ce jeu demeure la référence sur portable aux côtés de sa suite. Les décors sont en 3D et, il faut avouer que c'était très rare à l'époque pour la GBA... remarquez, ça l'est resté même après. Golden Sun était donc une petite révolution graphique en soi. Les développeurs de Camelot ont réalisé un boulot assez extraordinaire sur les environnements.

Quand on y repense, ce qui impressionne probablement le plus, ce sont les combats. Ils sont particulièrement dynamiques et le souci du détail sidère !
En effet, graphiquement, c'est très beau pour de la portable mais quand vous invoquez une magie, les effets visuels sont magnifiques tout comme ceux apparaissant lors des invocations, superbes. En plus de cette orgie d'effets pyrotechniques, on a le droit à des mouvements de caméras. Oui, oui, oui, on trouve bel et bien des rotations de caméras en plein combat. Comment cela se fait-il puisqu'ils sont en 2D, me demanderez-vous? Eh bien, ils sont forts chez Camelot, c'est tout. Ils ont fait du sacré bon boulot (et non, je ne ferai pas de blagues pourries par rapport à leur nom). Sur le plan graphique, c'est sidérant : le moindre nouvel endroit que l'on visite séduit. C'est la même chose lors de la découverte de la carte du monde : on croirai avoir à faire à une carte en 3D (bien moche la 3D quand même, mais bon !).



~ Mais où est passé le scénario ?

Donc les graphismes sont « biens » mais cela ne fait pas forcément un bon RPG, je ne vous apprendrai rien en vous disant qu'il faut que le scénario suive (ainsi que les musiques...). Heureusement, ce dernier est ma foi assez... bancal ! Attendez avant de m'envoyer tous les légumes que vous avez sous la main ! ... Aïe!! J'avais dis d'attendre mes explications !
Bon, je reprends, le scénario est particulièrement banal. Evidemment, cela reste purement subjectif. Nombreux sont ceux à l'avoir trouvé prenant, il se trouve que moi, pas. D'ailleurs, abordons le justement dès maintenant, ce scénario si recherché.

Vous incarnez Vlad, un jeune garçon qui ne parle pas et qui ne parlera pas pendant tout le jeu (est-ce le syndrome Link ?). Son village va être dévasté par un immense rocher. Les mages du hameau ont du mal à ralentir sa chute en raison de leur manque de Psyénergie (la magie du jeu). En voulant sauver les villageois, Vlad, aidé de son ami de toujours, Garet, se fera laminer par deux jeunes gens très spéciaux. Chacun perdra de la famille dans la chute du rocher qui suivra de peu.
Trois ans plus tard, vous devrez sauver le monde en récupérant les pierres élémentaires car l'équilibre du monde est mis à mal par les mêmes individus que vous aviez rencontrés par le passé...
Nous atteignons là des sommets impressionnants de classicisme. Alors, oui, certes, la quête pour sauver le monde est présente dans la quasi totalité des RPG mais il y a un enrobage à réaliser, une façon de l'exposer, de manière à sortir des carcans habituels. C'est à croire que les programmeurs ont écrit le scénario en dix minutes chrono avant de se ruer à la cantine.
Il faut reconnaître que Golden Sun : The Lost Age permet de rehausser le niveau puisqu'il apporte un point de vue différent et enrichit considérablement le tout. Mais, il n'empêche que Golden Sun, premier du nom, seul, propose un scénario peu engageant.

Remarquez, on ne souffre pas longtemps puisque la durée de vie n'excède pas la quinzaine d'heures. Alors que tout le monde proclamait la centaine d'heures avant sa sortie, nous nous retrouvons avec un titre qui ne nécessite moins de quinze heures la première fois. Une honte pour un RPG.



~ Alors pourquoi ce jeu est bien ?

Eh bien, je ne sais toujours pas : le scénario peut être limite mauvais, on avance dans le jeu avec le sourire, sûrement à cause des graphismes ou encore des musiques. Elles sont réellement excellentes et malgré le son assez moyen de la GBA, elles s'écoutent avec plaisir. Le monsieur responsable de la bande son n'est autre que Motoï Sakuraba, celui-là même à qui l'on doit les musiques des Star Ocean, des Tales of ou des Valkyrie Profile. Son style se reconnaît très vite, au premier combat engagé en fait. Inimitable.
Pour clore le passage sur l'ambiance sonore, j'ajouterai que les bruitages sont dans l'ensemble corrects mais que les développeurs ont craqué sur un point : nous mettre des petits sons qui ne ressemblent à rien lors des dialogues à la place des voix. C'est horripilant au possible et l'envie de les couper se fait immédiatement sentir.

Autre élément à prendre en compte : les combats. Le système se veut réellement sommaire mais c'est justement en cela que repose sa force. L'action la plus commune reste « Attaquer ». Les assauts sont rapides et réussis, graphiquement parlant. Ainsi, regarder les combats est très agréable tout comme y participer puisque leur vitesse est réellement au-dessus de la moyenne. Un affrontement peur durer moins de cinq secondes parfois, engagement, confrontation, victoire et attribution de l'expérience compris. Ceci permet de réellement de se motiver à avancer : les combats sont biens. Progresser dans un soft au système bancal n'a jamais été des plus agréables, ici, ce n'est pas le cas.

De même, la quête des Djinns est le but principal dans Golden Sun. Ce sont les esprits que vous pouvez invoquer à tout moment dans un combat, en monnayant des PP (l'équivalent des habituels MP). Votre équipe comporte 4 protagonistes, chacun peut en porter 7, cela en fait donc 28 à trouver et à vaincre. En effet, ils ne se laisseront pas capturer sans rien faire. La difficulté première reste toutefois de les trouver. Il faut reconnaître qu'ils sont remarquablement bien planqués par moment mais ils sont presque tous à dénicher durant votre progression normale. Vous n'aurez pas trop à chercher en dehors du chemin. En équipant des Djinns sur vos persos, vous verrez leurs stats augmenter de manière significative. Autant dire que la recherche de Djinns est importante pour avancer sans encombre dans le jeu.


~ Golden Sun ne démérite pas

Il est considéré comme une référence sur GBA et le restera sûrement jusqu'à la fin de la console (un jour peut-être...). Bien que le scénario soit, à mon avis, le gros point noir du soft avec la durée de vie minimaliste, il n'en reste pas moins un jeu tout à fait plaisant à faire au moins une fois afin de se lancer dans The Lost Age aussitôt après. Ce dernier corrige tous les défauts de son prédécesseur. D'ailleurs, à la vue de la qualité de ce dernier, on en espère forcément un troisième épisode...



Note Finale: 13 / 20
vidok

 
 
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