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Parasite Eve
Titre: Parasite Eve
Plate-forme: Playstation
Genre: RPG
Developpeur: Squaresoft
Editeur: Square Electronic Arts
Sortie JAP: Mars 1998
Sortie US: Août 1998
Ecrit le 13-10-2004 par Kitty-Cat
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Parasite : n.m. Etre vivant qui puise les substances qui lui sont nécessaires dans l’organisme d’un autre, appelé hôte.
Eve : Nom donné par la bible à la première femme, épouse d’Adam et mère du genre humain.
Voilà en substance la définition des deux mots composant le titre de ce Square sorti en 1998. Je vous rassure, le jeu n’a rien à voir avec un délire mystico-philosopho-historique de nos japonais préférés. Il nous plonge dans un Manhattan tout ce qu’il y a de plus contemporain s’apprêtant à fêter Noël sous fond de mitochondries qui pètent les plombs et autres manipulations génétiques en tout genre.
Bienvenue en enfer
Nous voici dans le corps de la plantureuse Aya Brea (Ne me demandez pas son numéro de téléphone, je ne l’ai pas >_<) qui a rencard dans un opéra de Manhattan. Tout a l’air de plutôt bien se passer, mais tout à coup c’est le drame. Le regard d’Aya et celui de la diva se croisent lors du solo de cette dernière, subitement tous les spectateurs de l’opéra prennent feu (Sauf Aya, vous comprendrez pourquoi en jouant ;)). Notre fliquette, comprenant que la chanteuse est à l’origine de tout cela, se lance à sa poursuite. Après un petit combat, elle continue ses pérégrinations dans les sous sols de l’opéra où vous irez de surprise en surprise.
Kitty-cat fait sa cuisine
Vous allez me dire : « C’est bien joli, mais en mouvement ça ressemble à quoi ? »
Square vous répondra que ça ressemble à un Cinematic-RPG. Le seul problème c’est qu’ils n’expliquent pas ce que c’est. Alors tout d’abord, vous prenez un gros morceau de Survival Horror (Pour ce qui est des déplacements et de la mise en scène ainsi que de l’ambiance), vous rajoutez un bout de RPG made in square (Jauge ATB, HP, MP (Ou plutôt Parasite Energy ici), magies, zone de combat, furies, coffres, customisation des armes et défenses). Vous saupoudrez le tout de cinématiques aux moments clés de l’histoire, sans oublier d’épicer avec un scénario made in Squaresoft et vous avez Parasite Eve.
Quelques heures plus tard sur la PS de Kitty-cat
Et bien quelques heures après, on accroche toujours autant. Les graphismes, magnifiques pour l’époque, restent plus qu’acceptables malgré six années d’ancienneté. D’ailleurs si l’on y regarde de plus près, on s’apercevra que le moteur de jeu est la base de celui qui a servi pour Final Fantasy VIII (Bien qu’évidemment, ils l’aient amélioré pour ce dernier), ce qui nous donne une 2D superbe pour les décors et une 3D pour les personnages qui bien qu’assez pixellisée (Rassurez vous, on a pas non plus un amas de carrés de couleur à l’écran) était quand même plus que pas mal pour l’époque. Pour les musiques, Yoko Shinomura (en solo) est aux manettes, et le résultat fait plus que flatter nos pitites n’oreilles (Le thème d’intro (Qui est aussi le main theme) est un pur régal). Aussi bien les musiques d’ambiances (Angoissantes à souhait) que celles plus speed pour les séquences d’action s’incorporent sans aucun problème au jeu. Je considère qu’après celle de Kingdom Hearts c’est la meilleure bande-son qu’elle ait faite, et accessoirement une des meilleures tous jeux Square confondus. Le chara-design n’a pas été sous traité lui non plus. Aya est magnifique, Melissa est pas mal non plus, quant au bestiaire, il fait plaisir à voir (A supposer que plaisir soit bien le mot le plus approprié.) N’oublions pas non plus les cinématiques, qui même si ce ne sont plus les plus belles de nos jours (Kingdom Hearts, FFX sont, entre autres passés par là depuis) restent plus qu’agréables à l’œil et même plus belles que sur certains jeux PS2 c’est pour dire. La maniabilité a quant à elle été bien étudiée. Donc, à moins d’être manchots, vous ne serez jamais pris à défaut, ce qui est un atout indéniable car rares sont les Survival Horror qui peuvent se targuer de ceci.
Et les défauts dans tout ça ?
Et bien, comme dans tous les jeux, il y en a (Et oui, la perfection n’est malheureusement pas de ce monde), j’en ai trouvé deux :
Le premier est que le jeu est trop court. Bien que 8/10 heures soient bien plus que la moyenne (Et qu’on peut aussi se refaire le jeu en Hard en passant par la case Chrysler Building) pour les Survival Horror, ce jeu est tellement immersif qu’on voudrait qu’il dure encore plus longtemps. Ce n’est donc pas un défaut au sens propre du terme, plutôt une envie personnelle inassouvie.
Par contre, le deuxième est quant à lui un réel défaut, il s’agit de la lenteur d’Aya dans ses déplacements. Même si ça n’empêche point de finir le jeu, c’est au début assez agaçant, bien que l’on s’y fasse au bout d’environ une heure. C’est vraiment dommage car sans cela, il n’y aurait rien eu à reprocher à Parasite Eve (A part peut-être le fait que les étages du Chrysler building sont vraiment chiants à se faire si on a pas le sens de l’orientation, mais en même temps, ça, c’est quelque chose d’optionnel).
En conclusion
Si vous êtes fans de Resident Evil, je vous conseille vraiment de vous essayer à ce jeu. Même si la vision de Square est différente de celle de Capcom, vous allez vraiment passer de bons moments. Et quant à ceux qui ne sont pas fans de Survival Horror, je vous conseillerais tout de même d’essayer, car les deux jeux diffèrent sur certains points. J’ai personnellement beaucoup aimé, pour preuve j’ai retourné le jeu trois fois en une semaine (Alors que je mets beaucoup plus de temps pour recommencer un Resident Evil, bien que j’aime beaucoup cette série). Si vous avez l’occasion de le trouver en américain, foncez (En japonais, je vous le conseille moins, car vous comprendrez nettement moins le scénario ce qui serait dommage. (Pour autant, ça ne vous empêchera nullement de jouer)). N’oubliez tout de même pas qu’Aya est virtuelle, donc ne fantasmez pas trop dessus les gars ;)
Note Finale: 18 / 20
Kitty-Cat
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