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Star Ocean : The Second Story
Titre: Star Ocean : The Second Story
Plate-forme: Playstation
Genre: RPG
Developpeur: Tri-Ace Inc.
Editeur: Enix
Sortie JAP: 30/07/98
Sortie US: 31/05/99
Sortie Europe: Mai 2000
Ecrit le 25-08-2004 par Rasen
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Je dois avouer que j'étais pas super chaud quand j'ai commencé Star Ocean : The Second Story. Les jeux avec des vaisseaux spatiaux, c'est pas mon truc. Rien que le titre de ce jeu me faisait l'éviter. Je suis du coté du seigneur des anneaux et pas de celui de Star Wars, le seul qui déroge à la règle est Xenogears :p. Enfin bon, tout ceci pour dire que j'ai commencé à jouer à Star Ocean dans de mauvaises conditions. Et pourtant, j'ai été bluffé. En fait, à l'heure où je tape ces lignes, je ne l'ai pas encore fini. Je suis à la fin du CD1, et d'ailleurs j'y retourne, je reviens dans quelques heures.
Me revoilà, bon j'ai eu ma dose pour la soirée ^^, c'est partie pour écrire quelques lignes dessus.
Déjà je vous présente la boite qui a développé le jeu. Tri-Ace Inc. est une jeune société de développement (elle aura 10 ans en mars 2005), elle n'a donc pas conçue une quantité impressionnante de jeux vidéo. Mais le moins que l'on puisse en dire, c'est qu'elle développe des jeux de qualité. Elle a fait la série des Star Ocean (au nombre de 4) mais également Valkyrie Profile. Alors ? Vous voyez que vous connaissez la boite ^^.
Bon passons au jeu en lui même.
Au début du jeu, vous avez le choix entre deux personnages, un mec (Claude Kenny - 19 ans) et une fille (Rena Landford - 17ans). Quelque soit celui que vous prendrez, l'histoire sera la même, seules les cinq premières minutes du jeu changeront, ainsi que des petites scènes mineures. Les seules différences notables seront qu'à l'écran, le personnage qui apparaîtra pendant vos déplacements sera différent, et vous pourrez avoir dans votre équipe certains personnages que vous ne pourrez pas embrigader avec l’autre. En ce qui concerne Claude, il appartient à la Fédération Terrienne, Fédération qui se charge d'étudier les civilisations en voie de développement sur les autres planètes. Alors qu'il était en mission d'exploration sur Milocina, il s'approche d'un énorme monolithe, et se retrouve transporté dans un autre endroit. La végétation y est abondante, tout le contraire de la rocailleuse Milocina, il est sur une autre planète. Là, il aperçoit une fille se faisant attaquer par un monstre. Comme tout bon héros, il la sauve. Mais il a utilisé un pistolet qui émet de la lumière. Une arme que la demoiselle, Rena Landford (et oui) ne connaît pas encore. Elle croit alors que Claude est le héros d’une prophétie, le guerrier à l'épée de lumière, venu sauver son monde. Sur le chemin de retour au village, bien qu'essayant d'expliquer qu'il n'est pas celui qu'elle croit, Claude se retrouve face au maire qui lui raconte l'histoire de la planète. Il y a quelques temps, une météorite s'est écrasée sur Expel (c'est le nom de la planète), provoquant la naissance d’une armée de démons qui veulent contrôler le monde. Cette météorite a été appelée la pierre de sorcellerie. La prophétie dit que viendra un guerrier avec une épée de lumière, qui rendra leur planète aux Expeliens.
L'intrigue se tourne donc vers le monde et non pas vers des personnages déboussolés, sombres ou intrigants. Ils sont tous "normaux" et nous font bien rire de temps à autres par leur répliques.
Si Star Ocean: the second story devait avoir deux point fort, ça serait le système de jeu et le système de combat. Commençons par le jeu. Lorsque vous bougez, vous ne dirigez qu'un personnage, Claude ou Rena. Cependant, à l'entrée des villes, vous pouvez décider, soit d'entrer tous ensembles, auquel cas, tous ce déroulera comme dans les autres jeu, vous rencontrerez des personnes, vous pourrez aller dormir à l'auberge, etc. L’autre solution est d’appuyer sur la touche carré en entrant dans la ville. Vos personnages décident alors de se séparer afin d’explorer les environs. Au départ, je trouvais ça inutile et même très embêtant. En effet, si vous êtes tout seul, votre héros ne voudra pas se reposer dans les auberges parce qu'il veut être avec les autres, et pour les même raisons, il ne voudra pas prendre le bateau. Pour revenir en groupe, vous n'avez alors d'autre choix que de sortir de la ville et d'y rentrer tous de suite après. Mais en fait, la possibilité de se séparer permet de débloquer certaines scènes, par exemple votre héros seul abordera un personnage est discutera plus longuement avec lui que s’il s’était présenté en groupe. Ainsi, ce système vous permettra d’avoir des personnages en plus. Mais le plus intéressant est que cela permet d'obtenir des fins de jeu différentes. Par exemple en vous souciant plus de ce que fait Rena que les autres persos, elle et Claude finiront par tomber amoureux à la fin du jeu, vous pouvez faire en sorte que votre héros ait le béguin pour quelqu'un d'autre, ou le laisser célibataire et lui faire avoir un meilleur ami (non non, c'est pas possible de débloquer des couples homosexuels). Il y a en tout 86 fins différentes (!!!) ça laisse le temps de toutes les voir ^^
Passons à présent au système de combat. C'est un système très original. Il se situe entre un RPG et un A-RPG. Les combats seront aléatoires, vous ne voyez pas vos ennemis et lorsque vous marchez, vlan, changement d'écran, vous voilà face aux monstres. Mais l'originalité est que ce n'est pas un combat au tour par tour ou avec une jauge de temps qui se remplit avant de pouvoir frapper. Non! Là le combat se dispute en temps réel. Vous choisissez quel personnage vous voulez diriger et vous le faites bouger dans un espace restreint avec les ennemis. Vous attaquez qui vous voulez, par derrière ou par devant. Vous pouvez même les faire se concentrer sur vous et laisser vos compagnons le taper. Car eux, pendant ce temps, ils bougent tout seul, ils ne restent pas inactifs. Vous avez la possibilité de leur donner des ordres tels que : uniquement soigner, lancer des sorts de soutiens, vous protéger ou même ne rien faire. L'IA est très bien faite et vous pouvez développer quelques stratégies. Comme dans tous RPG, après chaque combat, vous gagner des points d'expérience, ceux ci font gagner des niveaux qui eux même augmente vos caractéristiques (jusque là, ça va). Mais en plus de cela, à chaque niveau, vous gagnez des points d’aptitudes... Aptitudes, kézako ? Les aptitudes sont des talents que vous pouvez apprendre à votre personnage. Il y en a un bon paquet, et chacune peut s’augmenter jusqu’au niveau 10. Vous dépensez vos points dans des talents afin d'apprendre ou d'obtenir des capacités, certaines inutiles ou presque, comme siffler, d'autres très pratiques, comme une augmentation supplémentaire de la force ou d'une autre caractéristique. Un talent par exemple, augmente vos points de force de 20 x le niveau du talent, de quoi créer un véritable tank (niark niark, vient goûter de mon épée le gros pabô !!). Malgré cela, certains ennemis vont donnerons du fil retordre. Notamment ceux qui tapent très fort et qui s'obstinent à aller agresser votre mage qui n'a pas eu le temps de bouger. Ils peuvent le tuer en un coup et les objets de résurrection ne sont pas donnés (3600 roubles, le salaire mensuel d’un conquérant de la lumière...). Un système de combats original, mais extrêmement bien pensé et complet. On ne s'ennuie jamais car on n’a pas l'impression de faire plusieurs fois le même combat.
Okay, le fun c'est bien, mais si le jeu est moche, ça risque de déplaire à certains, 6 ans le jeu quand même. Et bien c'est là que c'est incroyable. Il est vieux certes, mais les graphismes sont encore bons. Chaque tableau est vraiment bien détaillé, et le personnage est parfaitement intégré dans le décor. Certains tableaux, notamment ceux en extérieur sont vraiment magnifiques. La carte du monde quant à elle est en 3 dimensions. La caméra se place toujours derrière nous, ce qui nous laisse le loisir d’admirer le paysage lorsque des vilains ne viennent pas se mettre en travers de notre chemin.
Voilà on est rassuré, nos yeux se porteront bien, mais et nos oreilles ? Si je vous dit le nom de Motoi Sakuraba, ça vous dit quelque chose ? J'espère, sinon retournez réviser vos classiques, il a fait les musiques de tout les jeux de tri-Ace (jusque la ça fais pas beaucoup), il a fait la série des Tales of, il n'a pas moins de 39 bandes-son de jeux à son actif. C'est dire si c'est un poids lourd dans le domaine musical vidéo ludique. Personnellement, avec Yamahoka et Mitsuda, il est un de mes préférés. A chacune de ses pistes, il sait trouver la mélodie juste, qui nous fait vivre le scénario, le moment. C’est un style très mélodieux, un voyage de chaque instant.
Pour finir, je dirai que Star Ocean m'a réellement surpris. Techniquement, le jeu est vraiment bien fait, il n'a pas de défaut particulier qui donnerait envie d'arrêter d'y jouer. L'intrigue avance lentement mais sûrement, et les combats ne sont pas lassants. La seule chose qui m'inquiète est la durée de vie que j'estime aux alentours de 27 heures de jeu. Ce qui fait un peu court pour un jeu. Mais il y a un donjon optionnel qui est très long à finir, non non, encore plus ;)
Note Finale: 15 / 20
Rasen
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