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Star Wars: Knights Of The Old Republic


Titre: Star Wars: Knights Of The Old Republic
Plate-forme: XBox
Genre: RPG
Developpeur: Bioware
Editeur: Lucas Entertainement

Sortie JAP: /
Sortie US: 17/07/2003
Sortie Europe: 12/09/2003

Ecrit le 04-07-2005 par vidok


En matière de RPG, il faut bien reconnaître que la Xbox est assez peu convaincante mis à part un extraordinaire Morrowind. Bioware, jeune société américaine, a donc décidé de remédier à cela avec l’approbation de Lucas Arts pour la licence Star Wars. Bien que relativement récente, Bioware a quand même à son actif des titres tels que Baldur’s Gate ou encore Neverwinter Nights, deux des RPG les plus populaires de l’univers Pciste. Fan de l’univers Star Wars, je déplorais l’absence de RPG sur ce mythe du cinéma. Bioware comble donc ce manque et de quelle façon mes amis!





Une cohérence parfaite

Pour plus de facilité, les développeurs ont opté pour une aventure se passant 4000 ans avant les déambulations du jeune Luke Skywalker. On assiste à la guerre entre une république ancienne et un empire Sith toujours plus puissant. Les seigneurs noirs disposent d’ailleurs d’un artefact ancien et mystérieux qui leur confère une puissance colossale. Dans ce conflit, vous incarnez une personne de sexe masculin ou féminin (très important puisque cela change pas mal de petites choses) qui fait partie de la troupe de soldats chargés de la protection d’une Jedi du nom de Bastila. Le jeu débute comme l’épisode 4 de la double trilogie, c’est-à-dire lors d’une bataille sur un vaisseau attaqué. S’ensuivront beaucoup de péripéties toutes plus passionnantes les unes que les autres. Vous n’êtes pas au bout de vos surprises, croyez-moi. Les gars de chez Bioware ont fait un travail admirable sur la cohérence des univers et le fan absolu en apprendra beaucoup sur les origines du conflit Sith-République. Mais cela ne s’arrête pas là : les différentes peuplades habituelles de Star Wars répondent présentes. Ainsi vous rencontrerez des wookies, des mandaloriens, duros,...je ne vais pas toutes vous les énumérer non plus. En tout cas vous avez compris que l’univers dans lequel vous évoluez est pensé dans ses moindres recoins. Je vous garantis que c’est un régal d’évoluer dans Star Wars KOTOR (c’est plus court)mais au fait je ne vous ai encore rien dévoilé du jeu en lui-même. Allez, c’est parti!





Une esthétique ébouriffante

Bien sûr, la première chose qui saute aux yeux dans un jeu c’est la beauté (ou la laideur) de ses graphismes. Le jeu tourne sur Xbox, censée être la console la plus puissante du marché. Et bien ça se voit! Les graphismes sont grandioses. Les différents environnements sont magnifiquement représentés. Les textures sont relativement classiques pour les zones urbaines mais alors dès que l’on se retrouve dans la nature, c’est à tomber à la renverse ! Il suffit de voir les plaines verdoyantes de Dantooïne, les Ruines de Korriban ou encore la plage et les prairies de… je vous laisse la surprise. De toutes façon, vous explorerez un peu plus d’une demi-douzaine de monde (oui, six… je vois qu’il y en a qui suivent): Taris, Dantooïne, Tatooïne, Manaan, Korriban et Kashyyk. Vous visiterez également d’autres lieux dont je garde le secret et qui vous permettront de savourer encore davantage votre jeu (au sens figuré bien sûr: vous ne le bouffez pas votre jeu… je précise au cas où qu’il y en ait qui se disent que…). Enfin comme je vous disais, les paysages laissent rêveur et on se plaît à tout visiter, à découvrir la moindre parcelle juste pour assouvir notre besoin de découverte. Personnellement, j’ai assez rarement ressenti cela et je tenais à vous en parler. Bon d’accord, les décors sont beaux mais est-ce que la modélisation des personnages suit? Bien sûr! Bioware a tout bien peaufiné. Les héros sont remarquablement modélisés, surtout les droïdes. Les autochtones que vous croiserez ont également bénéficié d’un soin certain, moindre que les protagonistes principaux mais tout à fait convenable et acceptable.





Que la force soit avec vous

Bien évidemment que serait un jeu Star Wars sans son lot de chevaliers Jedi tous plus forts les uns que les autres? A la surprise générale, vous ne débuterez pas l’aventure avec un Jedi. Vous incarnez un soldat « banal ». Sans vraiment spoiler, je peux vous dire que vous suivrez un entraînement adéquat pour faire partie de l’Ordre des Jedi. La conclusion de cette formation sera l’obtention d’un sabre laser! Je vous assure que vous serez dans un état second à ce moment-là. Vous développerez alors des pouvoirs liés à la force (étourdissement, choc, domination,…) qui viendront s’ajouter à vos caractéristiques et dons précédemment acquis. En effet, à chaque nouveau niveau, vous pouvez augmenter vos stats vous-mêmes; autant vous dire qu’à la fin du jeu votre héros (ou héroïne) fait davantage penser à un dieu vivant (ou déesse) qu’à un simple soldat de base. En plus de tout cela, vous pouvez customiser votre personnage du pied à la tête avec tous les équipements que vous dégoterez dans le jeu. Personnellement, je n’ai jamais eu besoin d’aller pour quoi que ce soit dans un magasin, il suffit de bien fouiller. Bien sûr, les meilleures armures et armes se trouveront sur les cadavres de vos adversaires. Hé, hé, je suis sûr que vous attendez impatiemment le moment où je vais vous parler du système de combat. Lisez la suite.





...dont je suis le héros

Pour bien comprendre comment se déroulent les combats, re-visionnez dans votre esprit le combat opposant Dark Vador à son fils. Les deux héros se fixent, d’un coup, les sabres laser « s’allument », vous entendez les bruits désormais mythiques de ces armes. Maintenant imaginez que c’est vous qui donnez les directives à Luke Skywalker (ou à son père, c’est selon) à propos de ses coups. C’est jouissif, non?
Eh bien, c’est exactement ce que vous propose de faire ce Star Wars KOTOR. Les ennemis sont parfaitement visibles sur le terrain. Une fois que vous en avez un en vue, le jeu se fige et vous demande si vous désirez passer votre chemin ou engager le combat. Je vous le dis tout de suite, le fait de continuer à avancer, comme si de rien n’était, ne fait pas disparaître l’ennemi qui vous attaquera quand vous arriverez dans son champ de vision. Reprenons au moment où vous débutez le combat. Vous devez sélectionnez dans une barre d’icônes située en bas de l’écran vos actions. Vous pouvez attaquer, utiliser un don (coup critique, déluge de coups, …), un pouvoir offensif, une grenade ou mine, un pouvoir défensif ou un objet. Tout le système se déroule en temps réel. Votre équipe doit se composer de trois héros au maximum. En combat, vous n’en dirigerez qu’un, vous pourrez passer de l’un à l’autre par une simple pression sur le bouton noir. Je vous conseille de le faire souvent surtout vers la fin du jeu, les ennemis devenant de plus en plus redoutables.
A l’écran, cela donne super bien puisque le joueur assiste à de véritables chorégraphies durant les batailles. Les combattants parent les coups, se reculent, esquivent, attaquent de différentes manières selon la position de l’ennemi. Je vous avoue avoir trouver le système poussif au début pour finalement réaliser qu’il est génial et parfaitement adapté au jeu.





Facile est le côté obscur

En dehors de combats, vous passez beaucoup de temps à glaner des informations pour avancer dans la trame générale de l’aventure ou pour remplir une quête secondaire pouvant vous rapporter gros.
Lors des conversations, à chaque intervention de votre personnage, vous avez le choix entre de nombreuses phrases à dire. En fonction de vos réponses et de vos actes, vous basculerez, soit du côté lumineux, soit du côté obscur de la force. Ainsi, de nombreux événements varieront en fonction de votre orientation. Je vous vois déjà, petits sadiques, vous dire qu’il n’y a que le côté obscur d’intéressant. Pouvoir incarner un personnage maléfique a toujours été plus tentant que la destinée d’un valeureux guerrier à l’écoute de son entourage. Je pensais comme vous avant de commencer le jeu, si bien qu’après moins d’une heure de jeu, je basculais dans l’obscurité et pourtant j’ai achevé l’aventure dans l’extrême lumineux. Pourquoi un tel changement? Tout simplement parce que l’option la plus sage ou encore la plus abusée ne sera pas clairement définie. De cette manière, vous pouvez terminer l’aventure en étant tombé dans le camp Sith.
Star Wars KOTOR propose donc une impressionnante liberté qui, sans atteindre les sommets d’un Morrowind, se révèle être à la hauteur de celle d’un Deus Ex.
Pour chaque quête à effectuer, il existe de nombreux chemins menant à la solution. Malgré cela, Star Wars maintient une ligne narrative principale et un semblant de linéarité dans l’enchaînement d’événements. Je ne sais pas si je m’exprime bien mais c’est assez déstabilisant : vous avez l’impression de pouvoir faire ce que vous voulez alors que vous êtes très guidés.





Un environnement vivant

De quoi vais-je donc vous parler maintenant? Eh bien, je vais aborder le sujet de la bande son. Comme vous vous en doutez sûrement, elle est monstrueuse! John Williams est toujours aux commandes épaulé par l’équipe de Bioware et cela se sent. Les thèmes sont tous plus épiques les uns que les autres. Ils auraient tous leur place dans les films, pour vous dire. On s’y croirait! D’ailleurs, j’ai oublié de vous préciser que tous les dialogues sont doublés, je dis bien ABSOLUMENT tous les dialogues. De plus, il faut signaler qu’en général, le doublage est d’excellente facture. Chaque espèce possède son propre langage comme la double trilogie. Vi, vi, vi, n’avez-vous jamais rêvé de dialoguer avec un wookie (genre Chewbaca pour les ermites)? Le fait de tenir tout un discours avec un tel interlocuteur est assez… comment dire… original. Je vous certifie que seul Star Wars KOTOR et sa suite vous proposent une telle expérience. Vous ne vous en remettrez pas.





Conclusion

Je pense avoir été assez explicite dans les lignes précédentes : il vous faut ce jeu un point c’est tout! Je ne vous ai même pas parlé de la durée de vie mais connaissant Bioware il n’y avait pas à s’inquiéter, plus de 30 heures de jeu pour finir la quête principale. Le temps est bien sûr un poil plus long si vous espérer finir toutes les quêtes annexes, là il faut rajouter bien 5 heures supplémentaires au compteur. D’ailleurs, je me demande si je ne vais pas le refaire en me faisant passer pour le pire des Sith. Le jeu change énormément en fonction de votre orientation maléfique ou pas. Je ne vois pas quoi rajouter d’autre à la pléthore de compliments préalablement faits. Des défauts? Désolé, je n’en ai pas trouvés. Allez, en restant objectif, je pourrais éventuellement dénoncer des temps de chargements trop fréquents. Ils ne sont pas bien longs mais ils apparaissent au moindre changement de zone. Cela pourrait irriter certains joueurs mais je vous assure qu’on les oublie bien vite pour se concentrer sur ce qui nous attend dans la nouvelle salle.
Bref, vous l’aurez compris, Star Wars KOTOR est un monument du RPG, sur Xbox, et qui n’a pas à rougir face à ses concurrents nippons. Si vous ne vous l’êtes toujours pas procuré, vous êtes irrécupérables.



Note Finale: 17 / 20
vidok

 
 
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