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Tales of Eternia
Titre: Tales of Eternia
Plate-forme: PSP
Genre: RPG
Developpeur: Namco
Editeur: Namco
Sortie JAP: 03/03/2005
Sortie Europe: 09/02/2006
Ecrit le 04-03-2007 par vidok
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Depuis sa création en 1995, la série des Tales of a toujours reçu un accueil chaleureux de la part des fans de RPG. Quelques mois seulement après le lancement de la PSP au Japon, Namco, à défaut de pouvoir proposer un tout nouvel opus, adapte le troisième épisode de la série, Tales of Eternia ; troisième épisode, si je puis dire, étant donné qu'ils n'ont pas de liens scénaristiques entre eux, exception faite des Tales of Destiny. D'ailleurs, il faut signaler que Tales of Eternia a été nommé, à tort, lors de sa sortie américaine sur Playstation, Tales of Destiny II...
La saga n'a jamais offert beaucoup d'originalité au genre. A l'exception peut-être de son système de combat, rien ne semble la démarquer de la concurrence et pourtant, le public suit. Pourquoi ?
~ Une histoire et des personnages simples
Rid et Farah sont les héros de l'histoire qui nous est contée ici. Ils sont amis d'enfance et vivent dans un petit village situé sur Inferia l'un des deux mondes de Eternia. Ils vivent en paix jusqu'au jour où une capsule spatiale s'écrase aux abords du village. Il en sort une jeune fille, Meredy. Cette dernière est habillée étrangement et parle un dialecte inconnu. Une fois revenu au village, notre trio est attaqué par un personnage mystérieux qui veut kidnapper Meredy. Après quelques péripéties et une attitude intolérante du maire du village, Farah et Rid (forcé par Farah...) décident de partir chercher des renseignements sur les origines de notre charmante extra-terrestre et comprendre ce qui lui est arrivé. Bien sûr, comme vous vous en doutez, il leur arrivera des tonnes de péripéties par la suite.
Basique n'est-ce pas ? Oui, mais accrocheur, et c'est ce qu'il faut. On veut en savoir plus. Du côté des protagonistes de votre équipe, ce sera du même acabit, simples mais agréables : Rid est du genre je-m'en-foutiste, faignant et blasé ; Farah, amie d'enfance de Rid, enjouée, meneuse et fan d'aventure ; Keel, jeune scientifique surdoué, timide, passionné et Meredy, jeune fille mystérieuse venue du ciel parlant une langue étrangère. Les stéréotypes ont répondu à l'appel mais, heureusement, ils restent tous particulièrement agréables à découvrir. Les sauts d'humeur de Rid ou l'ignorance de Meredy prêtent toujours à sourire. Le joueur ne peut être que sous le charme de cette petite troupe innocente qui lui réserve bien des surprises.
~ Un ensemble homogène
Pourquoi je dis cela ? Tout simplement, parce que vous ne serez transcendé à aucun moment dans le jeu pour une quelconque raison mais vous ne serez pas déçu non plus. Les graphismes en 2D sont superbes pour une console portable. La conversion depuis la Playstation première du nom est quasiment parfaite. La seule différence flagrante est la différence de résolution sur les décors et les persos en combat, mais cela reste très beau comme vous pouvez le constater sur les photos. L'ensemble est extrêmement coloré, ce qui est presque une marque de fabrique de la série. Les personnages s'incorporent à la perfection dans les décors. Même constat quand il y a symbiose entre 2D et 3D puisque les sprites ne font pas tâche sur la carte du monde. Tales of Eternia est en effet un RPG à l'ancienne : il y a une carte du monde. Même si elle n'est pas d'une beauté éblouissante, dans ces temps où le déplacement de pions et les immenses étendues à visiter à pied sont à la mode, cela fait rudement plaisir de la retrouver.
Si l'on enchaîne sur l'animation du soft (toujours un point très important dans les RPG...), il n'y a pas de souci à déplorer non plus. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Les combats sont particulièrement dynamiques et tout s'enchaîne parfaitement. RAS donc et cela n'appuie qu'une fois de plus mon avis quant à la réalisation de cette édition PSP qui est excellente.
Pour continuer dans les choses qui ne contrarient pas, la durée de vie avoisine la trentaine d'heures. Même si nous connaissons nombre de titres qui dépassent aisément la cinquantaine, il est de coutume de voir les Tales of avoisiner ce seuil. Les gros fans de RPG peuvent être éventuellement déçus mais il faut voir qu'ici, cela suffit amplement et que pour tout explorer, il n'est pas rare de devoir mettre davantage de temps.
Les musiques sont particulièrement agréables même si maître Sakuraba est capable de nous pondre autrement mieux... Il faut dire que la série des Tales of n'a jamais bénéficié de tout son génie. Les bandes son sont bonnes mais sans calmer tout le monde non plus. Son travail sur Tales of Eternia est plus qu'honnête et colle très bien à l'ambiance.
Pour finir, le système de baston se veut excellent mais nous allons nous étendre un peu plus sur ce point.
~ Un système de combat original
La marque de fabrique des Tales of est bel et bien son système de fight. Lorsqu'un ennemi vous touche (les monstres étant visibles sur le terrain), l'image bascule sur un champ de combat en 2D.
A gauche, les héros, à droite les monstres ; vous ne dirigez qu'un seul perso en même temps, les autres sont gérés par la console grâce à une IA paramétrable dans les menus. Vous pouvez effectuer toute une tripotée de coups, un peu à la façon d'un jeu de baston pour abattre vos adversaires, ce qui rend les combats extrêmement dynamiques et plaisants. Les combinaisons restent simples bien sûr, un Bas X ou un Haut X sont en règle générale le type d'instruction que vous ferez. Rien de bien compliqué donc et cela permet d'enchaîner facilement.
En effet, ils sont en temps réel , très speed et, mine de rien, demandent un minimum de stratégie. Les combats contre les boss peuvent rapidement virer au cauchemar. En majorité bien grands, imposants et surtout très forts (d'où leur nom...), ils vous poseront de sacrés problèmes par moment. Les Tales of ont toujours su offrir leur lot de gardiens bien retords, cet épisode ne fait pas exception.
En plein combat, vous disposez également d'un menu permettant, entre autres, d'utiliser des objets, lancer des magies ou encore modifier les stratégies. Il faut savoir jongler entre chaque perso et les menus ; pour ceux qui ont fait Symphonia, ils avanceront en terrain connu ; pour les autres, c'est l'histoire de 10 minutes d'apprentissage. Un vrai régal.
Les Tales of ont toujours été des modèles de simplicité et de prise en main. Faits pour être jouables par les néophytes, les épisodes proposent toujours des menus très clairs et une maniabilité similaire. Depuis Tales of Phantasia, même si les manettes changent, on se surprend à jouer toujours avec une configuration semblable.
~ Conclusion
L'ambiance bon enfant qui se dégage du jeu fait plaisir et pousse le joueur à avancer, à comprendre les règles qui régissent ce monde étrange. Il est donc actuellement dans le peloton de tête des meilleurs RPG disponibles sur PSP. Les joueurs l'ayant déjà fait il y a quelques années n'auront aucun mal à se replonger dans cette aventure passionnante.
Tales of Eternia est vraiment un jeu agréable que je recommande donc chaudement aux possesseurs non seulement de PSP mais aussi à ceux qui ont gardé leur Playstation et qui désire découvrir un bon RPG.
Note Finale: 15 / 20
vidok
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