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I am Alpha and Omega, the beginning and the end, the first and the last. - Intro - Xenogears 
 
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Xenogears


Titre: Xenogears
Plate-forme: Playstation
Genre: RPG
Developpeur: Squaresoft
Editeur: Squaresoft

Sortie JAP: 11/02/1998
Sortie US: 30/09/1998

Ecrit le 19-07-2004 par Rasen


Sûrement l'un des RPG sorti hors de l’archipel Nippon le plus méconnu en France, et le plus désiré par ceux qui le connaisse. A sa sortie, quelques magazines en ont parlé, mais rarement sur plus d’une ou deux pages. Pour cause, la publicité faite par Squaresoft (à l’époque) pour ce jeu a été quasiment inexistante. Fatale erreur, car Xenogears est à mon goût une perle parmis les perles. Non seulement au niveau du jeu, mais aussi par les obstacles qu’a dû surmonter Takahashi pour le réaliser. J’y reviendrai en fin de test.




Commençons par nous immerger dans l’atmosphère de Xenogears. Dès la première FMV du jeu, on se retrouve plongé dans un univers futuriste. En effet, un vaisseau de plusieurs kilomètres de long se balade dans l’espace et on remarque, une fois ce dernier assez proche de nous, qu’il a un problème. Dans la cabine de pilotage, le commandant et ses second(e)s sont en train de tout mettre en œuvre pour isoler du vaisseau un problème qui semble dangereux, mais en vain, tous leurs stratagèmes sont des échecs. Les passagers sont alors évacués et le commandant enclenche l’autodestruction du vaisseau. Puis un petit texte vous fais comprendre où vous commencez votre aventure et donne un nom au lieu où vous vous trouvez.
On se retrouve donc sur une petite planète, en proie à une guerre entre le Royaume de Kislev et celui de Aveh. Cette guerre dure depuis si longtemps, que tout le monde a oublié comment elle a commencée. Le royaume de Kislev avait pris l’avantage jusqu’à l’arrivé au coté de Aveh d’une nouvelle armée, celle de Gebler. Depuis, Aveh prend territoire après territoire à Kislev.




Vous incarnez donc Fei, un jeune homme habitant le village de Lahan, aux abords de Aveh. Demain, c’est le mariage d’une fille du village, et la future mariée demande à Fei d’aller chercher un appareil photo chez le Docteur qui vit à l’écart, au sommet d’une montagne. Là, Citan, le docteur en question, lui montre une boite musicale qu’il a déterrée il y a peu. La musique semble familière à Fei, mais il n’arrive pas à se souvenir où il l’a déjà entendu. Lors de son retour, en pleine nuit, c’est là que tout se déclenche. Un groupe de Gears (également appelé Mecha dans d’autres jeux ou certains animes) atterri dans le village de Fei et engage un combat contre d’autres machines. Un Gear se retrouve sans pilote et semble appeler Fei. Ce dernier entre à l’intérieur sans réellement savoir le piloter. Il parvient à repousser les assaillants mais au prix de la destruction de son village. Apparemment, Fei a perdu conscience dans la machine et celle-ci est devenue hors de contrôle. Il est donc renvoyé du village. N’ayant nulle part où aller, il fait sa route vers la forêt de la lune noire. Durant son chemin, il rencontre une fille, Elly, parlant tout d’abord un étrange langage. Bien que ne l’ayant jamais vue, il a l’impression de la connaître. Dans cette forêt, il lui sauve la vie à deux reprises et se découvre un talent caché de pilote de Gear.
Voilà comment commence l’aventure de notre héros. J’aimerais beaucoup vous raconter la suite, mais je me connais et si je commence ça risque de spoiler un max. Alors je me tais, je vous dis que l’histoire vaut le coup, et je me contente de vous présenter les personnages principaux du jeu.
Tout d’abord, Fei Fong Wong, le personnage que vous incarnez. Il est arrivé au village il y a 3 ans, inconscient, porté par un inconnu. Son passé a l’air d’être assez sombre, mais il est incapable de s'en souvenir. C’est un jeune homme de 18 ans maîtrisant bien les arts martiaux. Il est très apprécié dans le village malgré qu’il n’en soit pas natif. Son Gear se nomme Weltall. C’est un Gear qui contient des pièce bizarres, il n’entre pas dans les normes des Gears de type commun des nations de Kislev et Aveh. Fei le pilote à contre cœur car le Gear est un des coupables du désastre de son village.
Ensuite vient Citan Uzuki, le docteur du village. Il y est arrivé environ à la même époque que Fei. Ils sont bons amis et c’est très naturellement qu’il se joint à Fei lorsque celui-ci est chassé. Il prend beaucoup de recul sur la situation dans laquelle il se trouve, ses avis et conseils sont toujours justes. De plus, c’est un homme intelligent qui connaît de nombreuses choses, et semble en savoir beaucoup sur Fei, même s’il n’en parle jamais. Citan se bat à main nues au début du jeu, puis plus tard sera équipé d’une épée, se qui le rendra encore plus fort. Il est rapide et dispose de sorts de soin. C’est à mon avis le personnage le plus fort et utile dans le jeu. A bord de son Gear, Heimdall, il dispose des mêmes caractéristiques.
Enfin Elhaym Van Houten, dite Elly... Jeune fille aux cheveux roux, elle fait partie de l’armée de Gebler. Lors des combats, elle et son Gear, Vierge (...hum...), peuvent utiliser des sorts d’attaques liés aux éléments. C’est une combattante plutôt moyenne et ont lui préfèrera un autre personnage face aux ennemis. Lorsqu’elle a rencontré Fei par hasard dans la forêt, elle avait pour ordres de tuer tous les habitants, mais laisse la vie sauve à Fei, pour les besoins du jeu :p




Attachons nous à l’aspect technique du jeu maintenant. Il est sorti en 1998, et je suis obligé d’être objectif, les personnes qui commenceront le jeu 6 ans après seront plutôt désorienté par les graphismes.
On se retrouve devant des graphismes réussis, mais qui ont 6 ans d’age tout de même. Les personnages sont des sprites. Ce qui risque de provoquer un choc lors des premières secondes de jeu (si si je vous assure, j’ai fais découvrir à quelques personnes, j’ai vu leur réaction ^^). Certains aimeront, d’autres non. Mais il serait dommage de s’arrêter sur ceci, surtout que l’on s’y habitue très vite, jusqu'à ce qu’on ne puisse même pas s’imaginer le jeu autrement. Les décors sont entièrement en 3D. Ceci est une prouesse, car beaucoup de jeux video en 3D ont été bien mal maîtrisés et cela à grandement nuit au gameplay. Il n’en est absolument rien dans Xenogears. La visibilité est très bonne. Pour tout dire, je n’ai été dérangé par celle-ci qu’à un seul endroit précis pendant environ 1 secondes :P. Le fait de pouvoir faire tourner la caméra à 360° dans les deux sens aide beaucoup à avoir une bonne vision de l’espace et des distances, lors des passages un peu « plate-forme » où il faut sauter d’un endroit à un autre.
Les vidéos animé du jeu sont en dans un style très manga. Exit les images de synthèse, ou les images fait avec trois pixels. On a ici de l'animé. Style que l'on retrouve également dans les boites de dialogue des personnages, où une images de la tête de votre perso apparaît. Chaque héros dispose de plusieurs dessins qui rendent compte de ce qu'il ressent. Ceci ajoute un peu plus de vie et les rend plus attachants. Le chara designer se nomme Kunihiko Tanaka, je pense que vous vous en foutez, mais physiquement, il ressemble beaucoup à un de mes professeurs de géologie ^^ Il est très discret et peu d’informations circulent à son sujet. Pour cette raison, il n’est pas très connu. Mais il reste un maître du design et son travail sur Xenogears et Xenosaga montre à quel point il est talentueux. Il est dans mon top 3 des chara designers.




Passons au système de combat du jeu. Il faut distinguer deux systèmes différents. Le jeu se déroule en la présence de Gears. C'est donc tout à fait logiquement que ceux-ci s’intègrent au jeu lors des phases de combats. Surtout que ça fait plus réaliste de se battre contre un dragon à bords d’un Gear plutôt qu’à main nue. Il est pourtant possible de le poutrer d’homme à dragon, mais votre niveau devra être élevé parce qu’un dragon, ça tape dur.
Tout d’abord, nous avons le système d’homme à homme. Vous avez à l’écran un groupe de 3 personnages. Chacun d’eux dispose de trois niveaux d’attaque. Une attaque faible, moyenne et forte. Chacune de ces attaques coûte un nombre de points définis dans une jauge de combos situé à gauche de l’écran. Vous commencez avec 4 points, mais la jauge augmentera avec l’avancement du jeu. Sachant qu’une attaque faible coûte 1 point, qu’une moyenne coûte 2 point et qu’une forte en coûte 3, vous avez le choix entre plusieurs combos possibles. Par exemple vous pouvez donner 4 coups faibles, ou encore 1 coup faible et 1 coup fort. C’est à vous de juger de ce que vous voulez faire. Vous noterez également qu’il existe des combos spéciaux que l’on débloque avec la pratique et le temps. Il suffit, pour les faire, de frapper l’ennemi avec l’ordre indiqué pour que votre héros déclenche une puissante attaque. Certaines d’entre elles sont vraiment bien faites, et bien que n’étant pas les plus puissantes, je les exécute par pur plaisir des yeux ^^




Les combats avec les Gears s’exécutent de manière un peu différente. Tout d’abord votre Gear étant une machine, vous avez besoin de carburant. Celui-ci se vide à chaque tour de jeu, mais vous pouvez la remplir en faisant l’option « charge », ou en allant « au garage » dans votre base. Les Gears ne possèdent pas à proprement parler de combos, malgré cela, à chaque fois que vous attaquez votre ennemi, vous gagnez 1 point de niveau d’attaque. Celle-ci vous permet de déclencher un coup spécial. A savoir qu’un coup spécial de niveau 3 est plus puissant qu’un coup de niveau 1, mais mois puissant que trois coups de niveau 1. A vous de voir si vous pouvez tenir 3 tour de plus face à votre adversaire ou si vous préférez tenter votre chance pour l’achever tout de suite. Car en effet, on ne voit pas les HP de nos adversaires, ce qui fait que nous tentons des coups avec l’espoir de l'abattre au lieu de nous soigner. Mais finalement, il se trouve encore debout, et il nous renvoie une attaque meurtrière synonyme de Game Over... Et oui, certains ennemis et boss sont durs et vous demanderons plusieurs essais avant de les achever. Veillez à toujours acheter les dernières armures pour vos gears sans regarder à la dépense car ils en auront besoin. Il n’est pas rare de finir avec deux Gears au tapis et le troisième mal en point après avoir tenté une ultime attaque qui a portée ses fruits. Cela fait parti des meilleurs moments du jeu. Courage, audace, intelligence... et chance sont les maîtres mots d’un combat avec Gear. Les habitués du level up vont être dégoûtés, car ça ne sert à rien avec les machines. Elles ne deviennent plus fortes que part l’ajout ou le changement de pièces ^^ Ca évite la triche du premier boss au level 23 ;)
Malgré le futurisme du jeu, il y a tout de même un système de magie. Celle-ci porte le nom d'éther. Vous apprenez vos sorts avec l’expérience. Il n’y a rien à acheter ou à faire pour les débloquer, juste monter de niveau. Chacun de vos personnages dispose de sorts différents des autres. Ainsi le docteur Uzuki a le pouvoir de guérir ses alliés, tandis qu’Elly a des sorts d’attaques. L’éther est accessible à vos lascars de chair et d’os et à vos gears. Bien que n’étant pas exactement le même pouvoir, nous pouvons noter des similitudes.




Comme nous l’avons vu précédemment, l’univers du jeu est plus orienté Independance Day que Jeanne d’Arc (vaisseaux spatiaux, Gears, appareil photos...). Certains diront que l’on perd un peu de magie et d’onirisme. A ceci je répond : FAUX. J’en veux pour preuve ce que l’on ressent lorsqu’on écoute l’OST de Xenogears. Yasunori Mitsuda en maître de cérémonie, on met le disque, on ferme les yeux, et on écoute sans penser à autre chose qu’à la musique qui entre en nous. Mitsuda a travaillé également sur Chrono Cross. Plus connu, je me sers de ce jeu pour prouver que chaque piste et un voyage en elle-même. Lorsqu'on joue, on ne peut que ressentir l'émotion des personnages et l’intensité des évènements qui surviennent. Elle sait rester discrète en se fondant parfaitement à l'environnement, mais pourtant on est incapable de l’oublier. Combien d'heures de jeu j’ai perdu en ne faisant rien du tout, juste pour écouter un passage d’une musique. Sachez également qu’il y plusieurs jukebox dans le jeu, grâce auxquels vous pouvez écouter certaines pistes ^^.Et oui !, pas besoin d’acheter l’OST, même si c'est quand même plus pratique :P




Bon j’en ai fini avec les aspects du jeu, maintenant je vais aller un peu plus loin dans la présentation du soft et je vais également vous raconter la genèse de la création de Xenogears. Ça n’a plus grand chose à voir avec le test, mais c’est plutôt un avis personnel. J'espère seulement que je ne vais pas trop m’étendre sur le sujet et donner à mon article un air de jugement de Squaresoft, car il s’est passé quelque chose qui est, à mon avis, leur plus gros point noir... Hahaha je vous intrigue là hein ? Vous avez envie de continuer de lire je le sais ^^.En effet, le jeu n’est pas tout rose, et à mon avis c’est aussi cela qui fait qu’il est tellement adoré. Tout d’abord, sachez que le jeu auquel vous jouez est incomplet. Oui, vous avez bien lu, vous avez acheté un jeu non terminé. Pourquoi ? Et bien c’est de là également que viennent mes griefs par rapport à Square. Le projet de Xeno est tellement énorme, qu’il était impossible de tout résumer en un seul jeu. C’est pour cette raison que le jeu a été coupé en 6 parties, Xenogears étant le numéro 5. Je ne sais pas si c’était voulu de la part de Takahashi de commencer par Xenogears, mais une chose est sûr, c’est qu’il a subit des pressions de la part de Square. On dit que le temps c’est de l’argent, et ben, c’est bien ce que Square nous démontre quand on connaît la façon dont à été développé le jeu. En plein milieu du developpement, Squaresoft coupe les fonds alloués à Takahashi. Les développeurs ont donc dû ignorer certaines parties du jeu et du scénario afin de respecter les délais alors imposés par Squaresoft et par manque de moyen, il leur était de toute façon impossible de les intégrer. C’est ainsi que Emeralda et Maria n’ont pas d’Omnigears (je vous laisse découvrir ce qu’est un Omnigear). Pourtant il existe un El-Crecens et un El-Siebzehn car ils ont été dessinés. Cela signifie donc qu’à l’origine, ils devaient apparaître. Je n’ai encore jamais vu a quoi ressemblait El-Siebzehn, mais je peux vous dire qu’El-Crescens est magnifique. On peut voir ces deux machines dans le Perfect Works, malheureusement je ne le possède pas (et c’est pas fautes d’avoir essayé)... Une quantité de choses ont été zappées. Comme une musique qui apparaît dans l’OST et que l’on n’entend pas dans le jeu, Stars of Tears, magnifique thème chanté. Il existait une version bêta du jeu avec des cinématiques en plus, des passages d’explication du scénario en plus, etc.
Voilà une histoire qui donne au jeu une tout autre dimension. Franchement je ne connais aucun soft qui dispose d’un tel background. Pour peu, il prendrai vie. Enfin c’est pour cela que le Xenogears que vous avez entre les mains n’est pas fini. Et pourtant, on ne peut nier qu’il est une pure merveille. Alors essayez d’imaginer ce qu’il aurait été si Takahashi est son équipe avaient pu aller jusqu’au bout. Le marketing qui s’en suivi a été lamentable. Tant et si bien que jusqu’à peu de temps avant la sortie du jeu, personne n’en avait entendu parler. Pour info, sachez aussi qu’après le développement du jeu, Takahashi et la plupart des membres de son équipé ont quitté Squaresoft, et ont fondé une boite du nom de Monolith Software. Est-ce à cause de l’attitude de Squaresoft ou avaient ils déjà cette idée en tête depuis quelques temps ? Nous n’avons aucune information la dessus, mais je pense que quelque soit la raison, l’attitude de Square a, au mieux, précipité son départ.




Pour conclure, je dirais que je suis un parfait exemple qui montre à quel point Xenogears déchaîne les passions. J'en étais arrivé à boycotter Square et à faire la guerre à tous ceux qui disent que Square est la meilleure boîte d’élaboration de RPG au monde. Depuis, je me suis calmé, mais je pense toujours qu’il ont fais une grossière erreure, et que la partie cachée de l'iceberg n'est pas toute blanche.



Note Finale: 18 / 20
Rasen

 
 
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