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Avenger [japanime]
(Ecrit le 15-09-2004 par Dorian)
2 commentaire(s)



Introduction

Série relative à la science-fiction, Avenger se compose de treize épisodes et est la dernière production du studio Bee Train, à qui l’on doit notamment Noir et .Hack//Sign. Toutefois, mon avis la concernant est plus mitigé que pour ses aînées. Mais avant toute chose, plantons le décor.





Staff

Scénario : Mitsuhiko Sawamura
Réalisation : Koichi Mashimo
Character Design : Yukiko ban
Musique : Ali Project


Synopsis

Dans un futur indéterminé, la Terre n’est plus et les rescapés terriens se sont réfugiés sur Mars, devenue leur colonie. A leur arrivée, ils ont bâti des cités en forme de dômes pour se protéger de la rigueur du climat. Cependant, ces dômes ne peuvent les préserver de la famine et force est d’admettre que la nourriture et l’eau sont des denrées plus que rares. Elles le sont à tel point qu’il est désormais interdit d’avoir des enfants, par crainte de la surpopulation, et ceux-ci sont remplacés par des androïdes dénommés « poupées ». Ainsi, pour réguler le rationnement de nourriture et d’eau, des combats sont organisés entre les Champions des différentes cités, au terme desquels le vainqueur permet à la ville qu’il représente de prospérer.
C’est dans ce contexte qu’évoluent Leila Ashley, une combattante émérite, et Nei, une poupée atypique.





Les Barbares

C’est sous cette appellation que sont désignées les personnes vivant à l’extérieur des dômes parmi lesquelles figurent nos protagonistes Leila, Nei et Speedy. Galanterie oblige, commençons par Leila.

Leila Ashley est une jeune guerrière très douée mais traumatisée par son passé, semble-t-il lié à celui d’un dénommé Volk, pour lequel elle nourrit une vengeance encore inassouvie. Il résulte de ce douloureux passé un être froid, taciturne et par moment fatigué de vivre. Leila est une personne empreinte de tristesse et ne trouve le réconfort que dans le visage de Nei, la poupée dont elle est la maîtresse.
Nei, pour sa part, est une adorable petite tête blonde aux yeux de couleurs différentes. Elle est la poupée de Leila, mais comme l’énonce Speedy : elle est unique !
Concernant Speedy, je ne vais pas oser vous dire que lorsque l’on a un problème mécanique c’est chez lui que l’on va… mais presque ! En effet, dans le groupe il s’agit du mécano puisqu’il est en réalité « éleveur de poupées ». Ses talents en la matière serviront régulièrement au groupe sans pour autant apparaître comme indispensables. A ce titre, on peut dire qu’il est un peu le régulateur de Leila : il résout par la finesse ce que Leila aurait fait par la force. Elle est un peu bourrine notre héroïne ^_^

Globalement, le groupe apparaîtrait presque comme une famille si l’ambiance n’y était pas aussi froide. En tant que « leader » du groupe, Leila impose, malgré elle, sa taciturnité à ses compagnons. Cette situation semble satisfaire Nei, mais Speedy étant de nature plus expansive, il s’essaye par moment au dialogue, lequel se transforme bien souvent en monologue. Néanmoins, le groupe est plus soudé qu’il n’y parait, bien que de prime abord, Speedy apparaissait comme un élément ajouté.





La belle et la bête

J’entends ici vous parler des deux personnages qui représentent l’ennemi, même s’il n’y a pas, à proprement parler, de « grand méchant » dans cet anime, j’ai nommé Westa et Volk.

Tous deux font partis des douze originels, c'est-à-dire des douze terriens acteurs de la colonisation de Mars. Cet évènement datant d’approximativement un demi-siècle, des douze ils ne sont plus que quatre et font figure de vestiges vivants. A ce titre, ils sont pour ainsi dire déifiés et on leur prête même le don d’immortalité. Néanmoins, malgré la longévité exceptionnelle que leur procure la science, ils ne sont pas éternels.
Volk occupe les postes de souverain et de Champion dans la ville qui porte d’ailleurs son nom. Il est un être froid, persuadé d’œuvrer pour le bien de Mars. Pour cette planète, il a tout abandonné et a commis de nombreux crimes et sacrifices. Il est déterminé et intransigeant ce qui est, somme toute, les traits de caractère d’un tyran, même si envers son peuple, il agit avec bienveillance. Sa détermination va de paire avec une force exceptionnelle qu’il met bien entendu au service de sa ville, lui apportant prospérité via les combats.
Westa quant à elle, est en quelque sorte la sérénité de Volk. De nature douce et calme, c’est auprès d’elle qu’il trouve le réconfort dans la voie sombre qu’il a choisi. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle le régule car, bien qu’il l’écoute, elle n’a guère plus d’impact sur lui que les autres.





Une finition contrastée

Le décor étant désormais planté, voyons ce qu’il en est de la conception. La série étant relativement courte, on ne pouvait certes pas s’attendre à un scénario d’une richesse exceptionnelle. Néanmoins, au vu des premiers épisodes, le scénario apparaît prometteur et laisse entrevoir de nombreuses hypothèses. Malheureusement, il ne tient que peu de ses promesses et s’avère même assez flou par moment. Il en est de même pour l’héroïne. Si sa personnalité apparaît dans un premier temps intéressante, force est d’admettre qu’on se lasse vite de son inexpressivité. Cependant, tout ceci étant très subjectif, peut être n’aurez-vous pas la même opinion que moi. Ceci étant, passons en domaine plus concret : la réalisation.
Les dessins sont de toute beauté, surtout en ce qui concerne les personnages pour lesquels les traits sont très soignés. En ce qui concerne les décors, c’est plus difficile de se rendre compte dans la mesure où ils sont peu variés. L’action se déroulant sur Mars, la répétition des paysages était inévitable.
L’animation pour sa part est à géométrie variable et c’est ce que je déplore le plus dans cet anime. En effet, celle-ci est tantôt fluide, tantôt très en deçà de ce que l’on est en droit d’attendre du studio Bee Train. C’est d’ailleurs fort dommage dans la mesure où la fluidité de l’animation apparaît de moins en moins comme un critère de réussite d’un anime. La majorité des animes étant désormais pourvus d’une excellente animation, on la considère presque dorénavant comme un acquis. C’est d’autant plus dommage que comme je viens de le dire, par moment, l’animation est très fluide preuve, s’il en est besoin, que l’équipe en est capable.
La bande sonore, quant à elle, n’est pas signée Yuki Kajiura, comme les productions du studio sus-citées, mais Ali Project. Néanmoins, le groupe est connu du studio Bee Train puisque c’est à lui que l’on doit notamment l’opening de « Noir » intitulé « Copperia no Hitsugi ». Le style est très caractéristique, au point qu’il ne m’a fallu que quelques secondes pour faire le parallèle avec ledit opening de « Noir ». La bande originale colle dans l’ensemble bien à l’anime. Toutefois, les morceaux comportent des tonalités très changeantes les rendant quelques peu « agressifs » et par conséquent peu propices à mettre en musique d’ambiance.





Conclusion

Comme je l’ai dis dans la note introductive, mon avis sur cette série est mitigé. Ce que j’en retiendrai surtout, c’est qu’elle avait le potentiel pour être excellente mais que celui-ci est resté, à mon sens, inexploité.


Dorian



 
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