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Critiques d'OST Critiques d'OST

Final Fantasy VII Advent Children [anime]
(Ecrit le 13-10-2005 par vidok)
6 commentaire(s)



Edition simple Edition collector

:: Composition: Nobuo Uematsu
:: Arrangements: Nobuo Uematsu, Kenichiro Fukui, Seiji Honda, Tsuyoshi Sekito, Keiji Kawamori, Kazuhiko Toyama
:: Nombre de CD: 2

Cette OST se sera faite attendre. Le film est sorti le 14 septembre et pourtant, l'OST ne s'est retrouvée sur les étalages nippons que le 28, autant dire une éternité séparait ces deux dates lorsque l'on est fan. Une fois le CD lancé dans la chaîne hi-fi, le nirvana apparaît enfin...


Insertion du CD1

Une petite mélodie se fait entendre, mystérieuse et timide à la fois. Peu à peu, elle prend de l'assurance et s'enflamme enfin au bout de 0:53min pour finalement revenir sur un ton plus doux petit à petit au fil des notes. L'opening theme est déjà fini mais on ne pouvait rêver meilleure entrée en matière. Celui-ci laisse place à un ensemble de choeur extrêmement calme et reposant. Il est chargé d'accompagner le récit de Marlène relatant les faits qui se sont déroulés durant FFVII premier du nom. Le thème est connu des fans de la première heure, puisqu'il s'agit de The Promised Land.
Des battements de coeur réguliers, accompagnés d'une musique relativement sinistre accaparent désormais toute notre attention. L'arrivée du gang de Kadaj n'est pas anodine dans ce parti pris musical. Arrive alors, au bout de 1:48m, un changement radical de rythme afin de bien marquer la course-poursuite dans les terres dévastées entre Cloud, Loz et Yazoo. Extrêmement bien rythmée, la musique reprend certains éléments au thème des combats du jeu.
S'en suit Sign, calme, triste et à la fois énigmatique. L'utilisation du piano y est certainement pour beaucoup. Il sera également accompagné par des choeurs de sopranos qui amènent une ambiance quasi mystique à l'ensemble.
Le thème de Tifa. En voici une splendeur, il fait, sans l'ombre d'un doute, honneur au personnage. Nous avons affaire ici à la version piano du thème encore une nouvelle fois refaite par Seiji Honda. Les amoureux du jeu seront absolument aux anges et ne pourront s'empêcher d'être nostalgique. Se rappelant les meilleurs moments de FFVII, vous y rajouterez sans doute vos nouveaux souvenirs issus du film, ce qui donne une proportion démesurée au morceau. Bref, il est à la fois un classique de FFVII et aussi l'un des plus beaux thèmes du film.
La piste 5 n'est autre que celle qui accompagne la rencontre de Rufus et Kadaj. A la fois haletante et rythmée, elle place une ambiance spéciale, pleine de révélations et de doutes. For the Reunion est une piste relativement étrange car essentiellement composée à l'aide d'instruments à percussion pour le moins variés.
Water est une composition très spéciale puisqu'elle est sensée restituée musicalement l'impression d'être au fond de l'eau. Aucune envolée lyrique n'est donc à signaler mais l'effet désiré est bel et bien présent puisqu'il suffit de l'écouter pour se croire déjà dans les fonds marins. Une excellente musique d'ambiance donc.
Voici une piste très courte qui instaure une ambiance malsaine et violente. Intitulée Materia, elle illustre la volonté du gang de Kadaj d'utiliser à mauvais escient les materias.
Le Thème des combats de FFVII, refait au Piano. Nous en avions eu une première version dans le FFVII Piano Collections, ici, c'est à nouveau Seiji Honda qui s'occupe de celle-ci, Those Who Fight. Très belle version qui fait honneur à l'original.
Tsuyoshi Sekito reprend la barre, épaulé par Keiji Kawamori, afin de proposer un thème sombre et inquiétant comme il sait si bien le faire. Ce thème employé pour correspondre au Cratère Nord est une piste déjà existante dans le jeu originel mais qui est ici totalement revisitée pour donner un petit côté encore plus "dur" à la piste.
La piste 11 est faite pour amener une bonne scène d'action comme on les aime. Correctement rythmée, tirant un peu sur le metal, elle donne une ambiance de guerre assez prononcée.
Battle in the Forgotten City. En voici une piste de baston que vous entendrez souvent tellement vous vous repasserez le combat. Opposant Cloud aux acolytes de Kadaj, cette bataille est, tout comme les autres, magnifiquement chorégraphiée et nous en met plein la vue, même si nous aurions aimé un Cloud plus engagé. Bien sûr, cela est fait exprès pour les besoins du scénario donc nous passerons volontiers.
Piste 12, le plus beau morceau jamais composé à mon humble avis aussi bien dans un jeu que dans d'autres domaines : Aerith's Theme. En 8 ans, je n'ai toujours pas entendu une aussi belle mélodie que celle-ci. Pleine de tristesse et en même temps d'espoir, elle provoque irrémédiablement des frissons. Les poils s'irisent et les larmes arrivent aux portes des yeux. Accompagnant notamment la mort d'Aerith dans le jeu, ce chef d'oeuvre est fait pour marquer chaque de ses interventions, aussi bien au sein d'un flash-back ou d'une vision. Malgré les années qui ont passé, ce thème reste toujours aussi marquant. Il est ici arrangé au piano, toujours par Seiji Honda, divin tout simplement.
Nous changeons radicalement de registre avec Black Water. Toujours désireux d'imposer une ambiance mêlant la violence au mystique, Tsyuoshi Sakito, cette fois-ci aidé par Kenichiro Fukui, réussit à nouveau son coup. Toutefois, si cette piste passe remarquablement bien dans le film, elle n'est pas spécialement agréable à l'écoute prise hors de son contexte.


Insertion du CD 2

Ce second CD démarre de la meilleure façon qui soit grâce à Divinity I. Bahamut attaque Midgar, par conséquent, les gros moyens sont employés aussi bien dans le film que musicalement. Musique haletante épaulée par un ensemble de choeurs, Divinity I est une véritable perle musicale. Elle plante l'ambiance et donne tout de suite envie de voir les images.
La seconde piste nous fait découvrir Those Who Fight sous un autre angle. Entièrement revisité, ce thème est méconnaissable, en revanche, ce qui est identifiable, c'est le style particulier de Tsuyoshi Sekito, toujours là pour les musiques qui saturent vite.
D'ailleurs, celui-ci revoit également le mythique thème des boss, Those Who Fight Further. Etant un adorateur du thème de base, j'avoue moins beaucoup moins accroché à cette nouvelle version. Elle n'a plus grand chose à voir et apporte toujours ce côté plus "violent" à l'ensemble qui n'est apparemment pas applicable à tous les thèmes d'antan. Même s'il faut avouer que dans le film, la piste passe sans problème, en dehors, elle ne constituera pas la piste majeure de vos écoutes.
Vous vous demandiez pourquoi il y avait une Divinity I ? Eh bien, voilà la réponse, Divinity II ! Tout aussi splendide que sa grande soeur, cette mélodie composée principalement de choeurs, au départ et en fin, permet de faire ressentir à celui qui l'écoute, la grandeur de l'acte qui se produit (Cloud vs Bahamut) et l'importance de la scène. Un grand moment que l'on ne se lasse pas d'écouter et de réécouter à loisir.
Petite piste de transition serait-on tenté de dire. Encounter avec ses 0:53min est facilement écoutable et ne sert qu'à immortaliser un bon moment de suspense du film (la chute de la tête de Jenova).
Deuxième poursuite du film, la course sur l'autoroute de Midgar est l'un des grands moments du film (encore un !). Réellement bien rythmée, elle permet de bien comprendre la vitesse de la scène. Entrecoupée par des passages plus calmes, marquant les scènes au ralenti du film, cette piste est réellement plaisante à l'écoute. L'intervention de quelques choeurs en background est un petit plus, comme je les aime. A noter un court intermède de techno de 3:07 à 3:11 (j'avais dis que c'était bref) qui me fait franchement pensé à une piste de Extreme-G premier du nom sur N64. Oui, je sais, j'hallucine sûrement et pourtant, disposant de l'ost de ce dernier, je peux affirmer que cela en est presque tiré. Je rappelle que Extreme-G était un jeu de course dans lequel nous conduisions des motos futuristes très profilées à grande vitesse... Coïncidence ou réel clin d'oeil ? Cela demeure un mystère.
Changement d'ambiance avec Savior. Très sombre au départ, la musique évolue au fil de percutions pour devenir un ensemble limite saturé avec des sonorités métalliques donnant encore et toujours ce côté "violent/adulte" à l'ensemble. Toutefois, à noter le passage de 1:28 à 1:42, aux accords absolument géniaux. C'est indescriptible, j'adore personnellement.
C'est parti pour un grand moment de musique, le thème de Jenova revisité par Tsuyoshi Sekito. Accompagnant le combat Kadaj/Cloud, il donne toujours l'effet d'arriver face à un énorme boss. On sent toute l'importance de la confrontation. Ce thème est mythique et cette version lui rend tout à fait honneur, en plus speed toutefois.
L'une des musiques emblématiques de Final Fantasy VII si ce n'est la plus emblématique, revient dans une toute nouvelle version absolument superbe, j'ai nommé One-Winged Angel qui se dote pour l'occasion du préfixe Advent. Maître Uematsu a entièrement revu sa partition et propose désormais une musique à l'intensité encore plus imposante qu'à l'époque ou que celle réalisée pour le Réunion Track. Les choeurs ont légèrement changé de rythme...ce qui modifie pas mal l'impact qu'ils peuvent avoir. Vous nagez donc en plein bonheur pendant plus de 6min. Dans le film, elle vous hérisse le poil et vous subjugue tellement le combat tant attendu Cloud vs Sephiroth est intense. En un mot : Anthologique.
Très peu présent sur cette ost (même si c'est lui qui a composé toutes les musiques originelles), Nobuo Uematsu compose toutefois le Cloud Smiles marquant la fin du film. Très reposant, il inspire à la paix et la quiétude, c'est-à-dire le nouvel état d'esprit de Cloud. Le nom n'a pas été choisir par hasard. Nous sentons toute la chaleur et la gaieté de la scène finale où tout rentre dans l'ordre dirons-nous. Très belle, rien d'autre à ajouter.
Arrive l'avant-dernière piste de l'ost, nous retrouvons les classiques crédits de fin. Le thème Final Fantasy est toujours présent en toute fin de générique classique. Je ne vais pas vous rappeler à quel point les musiques de fin signées Square sont belles et celle du VII en particulier.
La dernière piste est réservée au générique chanté de Advent Children, CALLING. Interprété par Kyosuke Himuro, ce générique est obsessionnel. Une fois écouté, il nous trotte dans la tête et n'en sort plus. Car, non seulement d'être excellent et agréable à l'écoute, il procure une véritable invitation à la liberté. Même s'il peut surprendre au début, il n'en demeure pas moins un choix judicieux pour clore AC. Une chanteuse n'aurait pas été appropriée. Petit effet sympathique, cette chanson se fait entendre alors que l'on observe Cloud monté sur sa moto en train d'arpenter différents paysages sauvages, résultat : on a presque l'impression que c'est Cloud qui chante. Elle inspire tellement de fraîcheur, qu'elle est destinée à montrer son nouvel état d'esprit. Si notre nouveau Cloud venait à chanter, ce serait cette chanson.

A l'image du film, cette OST est grandiose. Il n'y a pour ainsi dire rien à jeter. Toutes les pistes sont magnifiques ou agréables à l'oreille. Voici le genre d'OST que l'on écoute facilement en boucle sans avoir à devoir zapper quelques tracks. L'une des meilleures bande son de film jamais composées à mon avis.



vidok

 
 
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