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Critiques d'OST Critiques d'OST

Hanbun no Tsuki ga Noboru Sora [anime]
(Ecrit le 09-08-2006 par Xeloss)
3 commentaire(s)





Original Soundtrack


Jaquette - Face Jaquette - Dos


Composition : Shinkichi Mitsumune
Arrangements : Macado
Chant : Nobuko
Date de sortie : 15 Mars 2006
Editeur : Pony Canyon
Contenu : 1 disque, 31 pistes.
Tracklist :

1. Nichijo sono 1
2. Nichijo sono 2
3. Drama Part 1
4. Opening Theme ~ Aoi Kofuku ~
5. Zebra Mask
6. Gag
7. Nichijo Sono 3
8. Drama Part 2
9. Rika no Ikari
10. Tokimeki
11. Yuwa
12. Kanashimi
13. Yami
14. Kinpaku
15. Ikari
16. Kesshin
17. Drama Part 3
18. Inori
19. Kanashimi ~Apf-only
20. Zetsubou
21. Fuan
22. Nostalgy
23. Drama Part 4
24. Yassashisa
25. Odayakana Kaze
26. Futari no Ashita
27. Ending Theme ~ Kioku no Kakera ~
28. 15 Byou no Yokoku
29. 30 Byou no Yokoku
30. Sissou
31. Madoi



C'est après avoir achevé mon article sur "Hanbun no Tsuki ga Noboru Sora" et m'être fendu la gueule en lisant le profil de CidKain sur le forum (si si, je vous assure, ça me fait marrer) que j'ai eu une soudaine envie de vous entretenir de l'environnement musical de cet anime ô combien agréable. Rassurez-vous tout de suite, la bande originale n'est pas comme on pourrait s'y attendre triste à chialer et offre même de bonnes surprises. Allez, je me lance.

Le disque démarre sur Nichijo sono 1, une piste type "bonne nuit les petits" : la tendre flute portée par un clavier aux accents aquatiques nous berce délicatement pour nous transporter dans l'univers secret et cruel de Hanbun no Tsuki. Une première piste agréable qui je l'espère cependant ne reflète pas le style du reste de l'album.

Nichijo sono 2 récupère de son prédécesseur le clavier, un brin plus rythme pour l'occasion et accompagne à présent par un harmonica. La piste est donc légèrement plus rythmée que la précédente et nous fait penser à un réveil difficile, les rayons du Soleil percant à travers les épais rideaux et venant peu a peu nous réchauffer le visage. Une piste pleine de tendresse et de douce mélancolie.

La troisieème piste de cet OST est le premier de quatre dramas disséminés tout au long de l'album. Celui-ci met en scène Yuichi pris en flagrant délit par Akiko en train de rentrer dans sa chambre en pleine nuit. Il tente de se justifier en prétextant être allé aux toilettes et avoir lu un manga... Ce premier drama s'intègre bien à l'OST, d'autant plus qu'il est assez court.

Arrive à présent l'opening de l'anime, en version TV, donc très courte, et c'est bien dommage. Le thème est en effet très agréable, une chanson pop nostalgique dosant savamment rythme et douce mélodie. La voix de Nobuko est par ailleurs magnifique et transcende le titre. Un petit bijou.

Thème éclair d'à peine plus de 30 secondes, "Zebra Mask" est un morceaux rythmés, produit par un mélange de guitare électrique, de cuivres et de cordes. La piste semble trop courte à chaque écoute, et ponctuera au cours de l'anime les apparitions du personnage éponyme. Voila qui vous remémorera les plus savoureuses scènes d'évasion de "Hanbun no Tsuki".

Une surprise et non la moindre que la piste "Gag", l'une de mes préférées du disque. Le morceau démarre de façon entrainante avec une base musicale offerte par une guitare basse et une trompette. Celle-ci se voit d'ailleurs rapidement renforcée de compatriotes pour conclure ce qui pourrait faire office de couplet au titre. Et à la 47eme seconde, un solo splendide de guitare electrique vous tient en haleine pendant une trentaine de secondes jusqu'au final brillant des cuivres. "Gag" se détache radicalement de l'ambiance morose qui se dégage de l'anime, une grosse minute de bonheur.



De plus en plus loufoque, Nichijo sono 3 arrive encore plus rapide que ces deux aînés, et marque son originalité parce qu'il met en avant un flûtiau extrêmement amusant, égayant encore un peu plus l'album. Une piste très appréciable puisque sa courte duree lui permet de nous amuser sans nous lasser, on l'écoute avec le sourire au coin des lèvres.

Un second drama prend place en 8ème position de cet OST. Un brin plus long que le premier, il est également plus amusant (a mon humble avis), puisqu'il met en scene Yuichi se figurant déjà seduire Rika, et son plantage en bonne et due forme dans les trente secondes qui suivent. Le rythme des parôles permet sans souci de ne pas s'ennuyer à son écoute, mais l'on regrettera tout de même l'absence de fond musical.

Un fort joli thème au piano que ce "Rika no Ikari". Censé acompagner les colères de Rika, il me fait penser pour ma part a l'Alinea (mais si, le bonhomme dessiné à la craie qui se ballade sur un tableau noir), meme si je ne sais pas vraiment pourquoi. Toujours est-il que ce thème ne fait pas vraiment colérique, il est énergique certes mais plutôt entrainant, bien que les accords le rendent un peu sombre, notamment pour le final.

"Tokimeki", morceau joué a l'harmonica, apporte avec lui une ambiance bien plus mélancolique. Très calme et reposant, le thème évoque la solitude et le rêve, un brin de tristesse. La guitare accompagne à merveille l'harmonica, de même que le synthétiseur et les quelques scintillements qui nous offrent l'image d'un ciel étoilé, d'un croissant de lune brillant dans la nuit.

C'est une guitare accoustique seule qui nous accompagne sur les premières notes de "Yuwa", viennent ensuite les percussions et enfin le synthétiseur. Musique d'ambiance aux accents blues, elle laisse paraître peu d'émotions, laissant plutot imaginer un mur que l'on a renoncé a franchir. Ce morceau passera certainement inaperçu lors de l'écoute de l'album, remplissant ainsi à merveille son rôle de thème d'ambiance.

Au piano de prendre la main avec "Kanashimi", accompagne par des cordes tantôt discrètes, tantôt dominantes. La mélodie dessine le regrêt, le remords, elle s'adresse a ceux qui réfléchissent trop ou pas assez, et qui doivent apprendre à profiter du présent. Tout l'univers de "Hanbun no Tsuki" parfaitement résume en deux fragiles minutes : profitons du temps que l'on a, après peut-être sera-t-il trop tard.

"Yami" est une piste magnifique et douloureuse à la fois. Le piano s'y trouve toujours ami des cordes, et nous chante la souffrance, la peine profonde, la déception par celui ou celle que l'on estimait tant. Le thème est court mais profond, intense, il livre son message et repart aussitôt, une beauté éphémère.

Réveil en sursaut par la batterie et les accords électriques de "Kinpaku". Morceau chaotique et très vivant, il évoque à la fois la fuite et l'excitation, l'amour du risque. Le thème est assez délicat à décrire, la guitare joue des accords retenus, on sent qu'elle voudrait donner plus, qu'elle veut s'exprimer, crier. Le final est d'ailleurs assez rapide et enflammé, par rapport au reste de l'album, j'entends (n'allez pas comparer ce morceau à du Rhapsody ou du Angra...)

La guitare électrique à nouveau à l'honneur avec "Ikari", thème qui n'est pas sans rappeler le célèbre solo accompagnant la scène finale de "Fight Club", reprise récemment dans une publicité pour un fournisseur d'acces Internet (ndlr : Where is my mind, du groupe The Pixies). C'est la volonté et le courage qui sont ici exprimés par le rythme rock et les accords métalliques. Un style que l'on aurait peut-être pas cru retrouver dans ce style d'anime, mais qui trouve parfaitement sa place au beau milieu de cet album.



Jamais deux sans trois, disait l'autre. Un troisieme thème de guitare électrique vient ponctuer la première moitié de l'OST. Très proche de la piste précédente, "Kesshin" est néanmoins légèrement plus courte plus originale. Attention cependant, la similitude des deux titres donne par moment une impression de déjà vu et finira sans doute par lasser.

Troisième drama, mettant en scène un nouveau personnage, le professeur Natsume, en pleine conversation avec Yuichi. J'avoue n'avoir pas tout saisi au dialogue, toujours est-il que Yuichi vient de se faire remonter les bretelles par Rika, et que Natsume tente visiblement de lui remonter le moral. Yuichi se remet bien vite et questionne le professeur, qui l'envoie balader proprement. Voilà ce que je peux vous dire de l'intrigue, passionant, n'est-il pas ?

"Inori" est un thème triste, tout simplement triste. Interprété par une clarinette, le morceau enchaine lentement les notes et la douce mélodie nous berce tendrement. La piste est l'une des plus longues de l'album, ce qui est à noter, et c'est d'ailleurs tout ce que j'ai trouvé a dire à son propos.

"Kanashimi ~apf only" est, vous vous en doutiez, une reprise de la piste "Kanashimi", rien de bien surprenant. L'élément notable qui la différencie de sa grande soeur est que cette version ne comporte plus que le piano, seul. La mélodie ne perd rien de sa beauté et demeure toujours aussi émouvante. Une reprise réussie donc que cette "apf only".

C'est au tour de la guitare accoustique de nous offrir une piste en solo. "Zetsubou" est un thème très doux et rassurant, rappelant un coucher de soleil orange et doré, un moment d'intimité pour nos deux amants ; il en émane une douce chaleur, un sentiment de sérénité.

La guitare se mêle à présent au triangle et au clavier pour nous interpréter "Fuan", une piste melancolique et nostalgique. Les sonorités très différentes de la guitare et du clavier, ainsi que les tintements de triangle rendent la piste très paradoxale et lugubre : on s'imagine sans peine dans un couloir sombre au milieu de la nuit, le vent glacé soulevant en silence les rideaux blancs des vastes fenêtres. Un thème angoissant.

Dans un registre différent mais gardant les mêmes instruments, "Nostalgy" est une piste chargée de souvenirs et de... nostalgie, bien entendu. Bien que très proche de la piste précédente, ce thème se veut bien moins sinistre et plus attendrissant. Il évoque davantage les moments passés à admirer le sommeil d'un être cher. Touchant.

Voici maintenant le quatrieme et dernier drama de cet OST. Yuichi et Rika sont réunis, probablement en extérieur ou près d'une fenêtre, à en juger par les chants d'oiseaux. Les deux adolescents parlent de leur avenir et Yuichi parvient enfin à rendre Rika heureuse. Ce drama est lui aussi très court et s'intègre sans problème à l'album.

Un nouveau thème au clavier, "Yassashisa" réunit le piano et le synthetiseur sur une mélodie très douce. La piste allègue le pardon et la réconcilliation, le bonheur simple d'être deux. La réunion des deux sonorités propres aux différents claviers est du plus bel effet et rend l'ensemble tres zen.

"Odayakana Kaze" renoue avec les thèmes plus enjoués, mais pas trop tout de même. Si le thème ne vous conduira pas à la déprime, il n'est pas non plus d'un joyeux extrême, mais plutôt d'une gaieté timide, un goût de la vie juste retrouvée et encore fragile. Si seulement je pouvais programmer mon réveil pour qu'il me joue cette piste, mes réveils ne seraient que plus doux jour apres jour.



Tradition oblige, l'histoire tragique s'achève sur un happy ending enjoué. La clarinette nous joue une charmante mélodie entrainante qui laisse présager du meilleur pour nos deux héros. Le piano ponctue cette piste sur une note plus grâve, laissant bien sentir que l'aventure n'est pas terminée et d'autres obstacles viendront sans doute se dresser sur la route. Une sorte de cruel retour à la réalite après quelques instants d'évasion.

L'ending theme de "Hanbun no Tsuki" est tout comme l'opening interprété par la merveilleuse Nobuko. Le générique de fermeture se rapproche davantage du slow, le refrain est intense et conclut magnifiquement cet album. Ah tiens non ? Il reste des pistes...

Les pistes 28 et 29 ne sont autres que les bandes-son des publicités nippones de "Hanbun no Tsuki", respectivement des versions 15 et 30 secondes du spot. Les deux thèmes se rapprochent beaucoup de la piste 16, "Kesshin", puisqu'il s'agit de solos de guitare électrique.

"Sissou" est une nouvelle piste rock rythmée mettant en avant le talent du guitariste, grâce à un solo de plus de 40 secondes. "Samoi" termine cet album de facon très blues, avec une mélodie mélancolique interprétée par un saxophone divin.

Vous l'aurez compris, l'OST de "Hanbun no Tsuki ga Noboru Sora" entremêle les pistes d'une façon très subtile et mélange habilement les genres, du piano nostalgique au rock électrisant. Un superbe OST passe-partout à posséder absolument et à consommer sans aucune moderation.



Opening & Ending Single


Jaquette - Face Jaquette - Dos



Composition : Dai Aizawa
Paroles : Dai Aizawa (piste 1), Haiji Hirano (piste 2)
Chant : Nobuko
Date de sortie : 15 Février 2006
Editeur : Pony Canyon
Contenu : 1 disque, 4 pistes.
Tracklist :

1. Aoi Koufuku
2. Kioku no Kakera
3. Aoi Koufuku (Karaoke)
4. Kioku no Kakera (Karaoke)





Il m'aurait été difficile de vous parler des musiques de "Hanbun no Tsuki ga Noboru Sora" sans faire un arrêt par ce single, qui reunit les versions longues de l'opening et de l'ending, interprétés par la voix sublime de Nobuko.

"Aoi Koufuku", le générique d'ouverture se voit doté de violons bien plus présents que dans la version TV, grâce à un solo à la 90ème seconde. Le thème est toujours aussi agréable à écouter, notamment le refrain que l'on a à present le loisir d'entendre plusieurs fois. La guitare accoustique est également mise à l'honneur à la troisième minute, cet opening est d'une grande qualité, à condition d'en apprécier le style particulier.

"Hanbun no Tsuki ga Noboru Sora" fait une faveur à tous ses fans puisqu'en confiant à la fois son opening et son ending à la même artiste, celle-ci nous offre un unique single réunissant les deux thèmes, et on aime ca. Car bien que l'ending de l'anime soit moins entrainant que son opening, il n'en reste pas moins une chanson magnifique, notamment le refrain très touchant, et un solo de violon fort appréciable.

Bien entendu, un single d'anime n'en serait pas un s'il ne proposait pas les inéluctables versions karaoke des génériques. Un moyen simple de garnir ce single de deux pistes supplémentaires, qui vous permettront de vous essayer au slow, et par la meme occasion de vous rendre compte que vous n'aurez jamais une voix aussi merveilleuse que celle de l'interprète originale.



Xeloss

 
 
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