 Final Fantasy VII Advent Children Les héros - Cloud |
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Déjà personnage principal de Final Fantasy VII, il le reste dans Advent Children. Toute le scénario tourne autour de lui, trop dirons peut-être certains ; cependant, Advent Children raconte son histoire. Pour bien comprendre ce parti pris, il faut se replonger quelque peu dans la fin du jeu.
 
Rappelez-vous, fin du premier CD, Aerith est assassiné par Sephiroth. Cloud ne s'en remet pas (le joueur non plus d'ailleurs...). Alors qu'il venait enfin de réaliser ses sentiments vis-à-vis d'elle, elle disparaît de la plus triste des façons. Malgré les nombreux événements qui se dérouleront par la suite, il n'arrivera pas réellement à se pardonner de l'avoir laissé mourir de la sorte.
Chaque membre de l'équipe réussit à faire son deuil, mais pas Cloud. Il faut dire que chacun est en quête de quelque chose, Vincent assoiffé de vengeance, Yuffie de matéria, Barret voulant sauver le monde dans lequel vit sa fille, etc... Tous possèdent un but qu'ils accompliront en fin de jeu...sauf Cloud. Même s'il a réussit à recouvrer la mémoire, il ne supporte pas la perte de la charmante fleuriste des taudis.
 
Deux ans ont donc passé... La vie reprend son cours pour tous, excepté pour notre héros, toujours enfermé dans ses remords. Malgré le support de Tifa, il se ferme et décide de vivre seul dans l'église des taudis, là-même où Aerith passait le plus clair de son temps.
Nous le voyons bien pendant une bonne partie du film, notre Cloud n'est pas au mieux de sa forme, à limite du précipice serait-on tenté de dire. Toutefois, au fil des péripéties, nous allons assister peu à peu à son ascension dans la prise de conscience.
D'un homme blessé et regardant ses ennemis d'en bas, il va peu à peu regagner de l'assurance. Son regard va changer suite aux reproches de Tifa, Vincent et de la petite Marlène. Aerith, par ses interventions mystiques, tentera également de lui faire comprendre qu'il n'y pouvait rien et que c'est mieux ainsi.
Son combat face à Bahamut nous montre un Cloud sûr de lui, classe et capable de surmonter les plus terribles dangers quant il s'agit de sauver les gens qu'il aime. Epaulés par tous ses anciens amis, il va montrer à tous que, finalement, il a bien l'étoffe d'un chef.
Pour bien comprendre le phénomène d'assurance, il suffit de comparer chaque confrontation qu'il a eu face au gang de Kadaj. Si au cours du premier, il est blessé et impuissant, lors du second dans la cité des anciens, il se montre déjà plus combattif. Toutefois, ce n'est rien par rapport à sa maîtrise dont il fera preuve contre eux sur l'autoroute de Midgar et ensuite dans son combat face à Kadaj. Tifa le dit elle-même, que Cloud est enfin redevenu celui qu'ils ont connu, celui qui luttait sans sourciller pour ses idéaux et sa survie.
 
L'apothéose survient lors du combat final, anthologique. Sephiroth, "ressucité", provoque Cloud et le défie à nouveau, comme au bon vieux temps, pourrions-nous dire. Même si sa force est légendaire, il ne pourra rien face au Cloud gonflé à bloc qui a repris tous ces esprits, ceux-là mêmes disparus depuis deux ans.
 
La dernières musique du film, c'est-à-dire celle précédant les crédits, n'est pas appelée "Cloud Smiles" pour rien. Elle marque le changement d'état d'esprit du héros, qui il est vrai n'a pas montré un seul rictus de gaieté pendant tout le film et nul doute pendant les deux années qui ont séparé les deux histoires. Nous avons enfin un Cloud libre, comme nous le suggère le second générique de fin accompagné de CALLING...
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