En gros…
Comme je viens de l’expliquer, l’histoire reprend la légende chinoise du Roi des Singes. Cependant l’histoire de Gensômaden Saiyuki ne se déroule ni en Chine, ni en Inde, mais dans un pays appelé Tôgenkyô. Dans ce pays source des civilisations, les humains et les youkais (monstres) vivent en paix depuis que le démon taureau Gyumaô a été vaincu par le Prince des Dieux Guerriers Nataku. Mais depuis que quelqu’un tente de réssusciter le démon, les monstres ont perdu la raison et attaquent les humains pour les manger ( ?!). Cette folie s’est emparée de tout Tôgenkyô, à cause de l’onde maléfique engendrée par l’union de la science et de la magie utilisée pour la résurrection du vilain pas beau. Ladite résurrection a lieu dans un pays nommé Tenjiku, loin à l’Ouest de Tôgenkyô.
Voilà ! La tête de Gyumaô avant qu’il ne meure…
Monstres et humains…
Je ne présenterai pas les humains (me demandez pas pourquoi…), mais je vais faire une rapide présentation des monstres : leur apparence est quasi humaine, si ce n’est qu’ils ont de longues oreilles (un peu à la manière des Elfes), de longs ongles (peut-être qu’ils sont impossibles à couper… XD) des crocs de vampires et des capacités spéciales qui diffèrent selon les monstres : par exemple au deuxième épisode le groupe est attaqué par une femme araignée, un monstre capable de se transformer en araignée… Les monstres peuvent prendre apparence humaine en portant un ‘contrôleur de force’ qui limite également leur puissance. Si monstres et humains ont longtemps vécu en paix, depuis le changement soudain des monstres toute entente est devenue impossible. Ainsi l’union entre un monstre et un humain, qui donne un ‘kappa’, un enfant aux cheveux et aux yeux rouges (enfin perso dans l’anime je trouve qu’ils sont plutôt roses, mais bon…), est taboue, et ces métis monstre-humain sont appelés ‘enfants-tabous’.
Gôjo, l’enfant tabou… (vous voyez ce que j’entends par « roses » )
Les sanzôs, les sutras et le monde céleste…
Dans le système religieux de Saiyuki, le plus haut moine porte le titre de Sanzô et se voit confier un des cinq sutras des éléments. Par exemple, le sutra de Genjo Sanzô est le ‘sutra du ciel maléfique’. Ces sutras ont été créés par les divinités du monde céleste et sont à l’origine de la création du monde. Ils sont transmis entre Sanzôs de génération en génération, et renferme une partie du pouvoir de la nature. Quant aux divinités, si on les voit relativement peu au début de la série, elles prennent beaucoup plus d’importance dans la deuxième saison où l’on découvre le monde Céleste. Ainsi dans Saiyuki les Dieux et Déesses vivent dans le Monde Céleste, une sorte de grand temple dirigé par l’Empereur Céleste.
Voici la tête de l’Empereur céleste (Saiyuki Gaiden)
De nombreuses divinités peuplent ce monde, dont la déesse Kenzenon, l’une des Grandes Divinités, et celle qui a donné l’ordre à Sanzô de partir en direction de l’Ouest… le monde Céleste est également doté d’une armée et d’un Prince des dieux guerriers : ce fut Nataku il y a 500 ans, (c’est lui qui a tué Gyûmao) et c’est Homura le prince des Dieux Guerriers actuels (on n’en parle que dans la deuxième saison) c’est un monde qui apparaît comme ayant des règles très strictes, de plus il semblerait que Sanzô, Gojo et Hakkai soient les réincarnations d’êtres du monde céleste qui auraient enfreint les lois…
(de gauche à droite) la Déesse Kanzenon, Jirôshin son bras droit, Gôjun le supérieur du général Kenren, et Ritôten, el père de Nataku le prince des Dieux Guerriers (issus de Saiyuki Gaiden)
L’univers…
On se trouve dans un univers plutôt typé Japon médiéval avec des petits villages, de la bouffe traditionnelle, une forte croyance en les Dieux (notamment la déesse Kanzenon, et en Bouddha bien sûr) et de nombreux temples remplis de moines traditionnels, mais de nombreux éléments de modernisme sont ajoutés à cette ambiance ‘Asie traditionnelle’ ainsi pêle mêle un dragon-voiture (‘hakuryu’ (Dragon Blanc) de son nom), des clopes, des canettes de bière, des flingues et autres mitraillettes, des fringues mi anciennes, mi-modernes, des journaux, des cartes à jouer, des briquets, des frigos etc. En résumé, il s’agit donc de l’univers de la légende du roi des singes, remasterisé à la sauce XXIème siècle… c’est ça le monde fantastique mais très zarbi de Gensômaden Saiyuki !
Gensômaden Saiyûki Le background