 Le Japon Les Loisirs Japonais |
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Goraku
Pour inaugurer cette rubrique sur le Japon et afin de me faire plaisir, nous allons aborder les divertissements japonais, qui, comme vous allez le remarquer ont beaucoup évolués et surtout, se sont énormément diversifiés. On passe alors de jeux traditionnels, souvent importés d'autres pays asiatiques avoisinant, au Yakyû, appellation japonaise de leur sport favori, le Base Ball en passant encore par le Karaoké, invention venant de ce pays, chose que l'on oublie souvent...
D'une première partie nous traiterons des jeux traditionnels, et d'un second point, des loisirs contemporains. En espérant que ça vous donnera envie de vous initier à ce genre de pratique ^^.
Dentôgoraku
Dentôrogaku, pour "loisirs traditionnels" en traduction littérale...
On retrouve majoritairement deux jeux que vous devez connaître, sûrement de noms pour la plupart, peut être de règles pour les puristes. Ne m'y connaissant pas trop, je ne pourrais m'étendre sur leurs règles.
Le Go et le Shogi sont donc, les deux fameux jeux traditionnels japonais, importés tous deux de Chine entre le VIIeme et VIIIeme siècles. Ils prennent leur essor à l'époque Edo, avec la création des titres Meijin (expert), pour les meilleurs joueurs, et des postes Godokoro et de Shogidokoro (Trad. Litt: "Enseignant en Go ou en Shogi), personnes chargées d'enseigner ces jeux au Shogun. Les Shogunats successifs subventionnent de nombreuses écoles, chacune leur technique et leur façon du jeu, un peu à l'instar des écoles de dessin chinoise. Dès l'époque Meiji, des associations (la Nihon Ki-in pour le go) remplacent les godokoro et les shogidokoro.
Le go
Le jeu de Go fait s'affronter deux adversaires dont l'un dispose de pierres blanches et l'autres de pierres noires. Tous les deux s'affrontent en vue de s'approprier un territoire vierge, quadrillage carré de 19 lignes horizontales et 19 lignes verticales, qui forment 361 intersections, ou point (Moku). Au début de la partie, le plateau est vide et les joueurs placent chacun leur tour une pierre sur l'une de ses intersections libres. Peu à peu, les deux joueurs tracent ainsi des frontières à l'aide des pierres et divisent ainsi le plateau de jeu en "quartiers" blancs ou noirs selon la couleur leur appartenant. La partie prend fin lorsque les joueurs conviennent (à l'amiable, pas besoins de se frapper... Je préviens parce que j'ai déjà vu des cas) qu'aucun point supplémentaire ne peut être joué. Toutes les intersections du plateau sont alors occupées par une frontière, ou incluses dans le territoire d'un des joueurs. Le joueur qui a délimité la plus vaste portion de plateau a gagné.
Voici les grandes lignes des règles du jeu de Go (ça fait belle phrase ^^)j'espère que vous avez suivit.
Le jeu de Go, bien que sa date de création soit inconnue, on estime qu'il fut créer par le souverain chinois Yao, ou par le souverain chinois Shun qui selon la légende voulait renforcer le mental et l'intelligence du prince, son fils donc... Cette période correspondrait à environ 23 000 ans avant J.C. Parmis les autres hypothèses figure également celle qui dit que ce jeu fut originaire du Tibet. Ce qui me semble bien improbable. Au départ le Go n'était destiné qu'a une population de riche bourgeois Chinois, mais devant le succès remporté par ce jeu, il devint populaire et comme nous le savons, il fut importé au Japon et en Corée 24 000 plus tard. Aujourd'hui encore, il y à une rivalité entre ses 3 pays qui prétendent chacun possédait les titres les plus prestigieux des compétitions.
En 754, un ambassadeur japonais va ramener de son voyage en Chine un jeu de Go, présent depuis plus d'un siècle déjà dans son pays. Mais c'est cet ambassadeur qui va le rendre célèbre au Japon. C'est pourquoi on lui a attribué l'introduction du Go au Japon. Par contre, avant le XIeme siècle, ce jeu n'était réservé qu'au grands du Japon résidant à la cours de l'empereur. Et au XVIIeme siècle, le jeu de Go à était élevé au rang d'art royal au même titre que la peinture, la harpe et la calligraphie.
Le Shogi
Le Shogi ressemble aux échecs. D'ailleurs, les historiens s'accordent à dire que ces 2 jeux ont probablement une origine commune. Le SHogi se joue sur un plateau carré de 9 cases sur 9. Les deux joueurs s'affrontent par le biais de deux armées représentées par des pièces en bois, afin de capturer le roi adverse. Chacun contrôle initialement 20 de ces pièces: un roi (Ôsho ou Gyokushô), deux généraux d'or (Kinshô), deux généraux d'argent (Ginshô), deux cavaliers (Keima), deux lances (Kyôsha), une tour (Hisha), un fou (Kakugyô et neuf pions (Fuhyô).
Les pièces ont toute la même couleur et la même forme. Elles sont plates, avec un coté pointu pour indiquer dans quel sens elles avancent. Un symbole, traditionnellement un ou deux Kanji, donne le nom de chaque pièce et permet donc de les distinguer. Toutes les pièces à l'exception du roi et du général d'or peuvent être promues, c'est à dire gagner un grade. Enfin, une des particularités du Shogi est qu'une pièce prise à un joueur peut être remise en jeu par son adversaire, comme s'il s'agissait d'une de ses propres pièces.
On ne connaît pas très bien l'origine et la date de création du Shogi mais en comparant les dates des premières apparitions en Chine et de l'essor des Echecs on peut penser que c'est le même jeu, modifier par les Chinois qui, grâce à la Corée a été introduit au Japon où il a été appelé "Shogi "
On distingue les joueurs amateur et les joueurs professionnels (ceux qui gagnent leur vie grave au Go ou au Shogi). Le classement des amateurs se compte en Kyu pour les plus faibles, et en Dan pour les plus forts. Les professionnels son classés de premier Dan (Shodan) à neuvième Dan (un professionnel 1er Dan équivaut à un amateur 7eme Dan).
On dénombre 7 tournois principaux pour le jeu de Go et le Shogi. Les championnats de Go sont: Kisei (Saint de Go), Meijin (Expert), Honinbo, JUdan (10 Dan), Tengen, Oza (Trône) et Gosei. Les joueurs de Shogi, eux, participent aux tournois suivant: Meijin (Expert), Ôsho (Roi), Oi (Couronne), Kisei (Saint de Shogi), Kio (Roi Shogi), Ôza(Trone) et Ryu-ô (Roi dragon). L'usage veut qu'on utilise le nom d'un tournoi pour désigner son titulaire, mais ce n'est qu'un détail...
Notons que le Shogi se joue presque uniquement au Japon alors que le Go est très populaire dans de nombreux pays asiatiques. La Corée (ou le jeu se nomme BAduk), la Chine (ou le jeu se nomme Weiqi) organisent leurs propres tournois, auxquels participent des joueurs de très haut niveau. Le Go commence même à se faire connaître dans le reste du monde. Le Japon n'est donc plus le leader incontesté de ce jeu, comme c'était le cas au début du siècle dernier.
Gendaigoraku
Par traduction littéraire: Loisirs contemporains.
Vous expliquer en quoi réside chacun prendrait trop de temps alors je pense qu'un lexique avec une définition est plus approprié.
Comiket: Convention se déroulant tous les étés à Tokyo. Des milliers de passionnées, à la manière de notre Japan Expo, viennent s'y retrouver pour se procurer les fanzines de dessinateurs amateurs.
Cosplay: Le Cosplay consiste à se déguiser en personnage de dessins animés, de manga ou jeux vidéos. Les cosplayers préfèrent souvent fabriquer leur costume plutôt que de les acheter. De plus en plus connus, le Cosplay est un loisir qui s'implante de plus en plus en France et qui s'exerce dans nos conventions françaises sur le Japon et les JV
Dôme: Abréviation du Tokyo Dôme, palais omnisports d'une capacité de 55000 personnes, qui acceuille de nombreuse manifestation sportive, musicales ou culturels. Stade officiel d'une des plus grande équipe de Base Ball
Gôkon: Speed Daiting (no comment ;))
Hanabi: Feux d'artifices qui symbolisent l'été. De Juillet à Septembre, il y en a des dizaines à Tokyo. Les jeunes filles revêtent un Yukata, kimono en coton à la manière des pensionnaires de l'hôtel Hinata =).
Janken: Jeu du "Pierre-Papier-Ciseau" que les Japonais utilisent souvent pour départager les gens. Encore appelé "Shifumi "
J-League: Correspond à notre "Fédération française de Football "
Karaoké: Véritable institution au Japon. On trouve dans tout l'archipel des "Karaoké" . D'ailleurs c'est une invention japonaise même si la consonance nous en fait douter. Des studios sont louables dans des hôtels avec des milliers de titres à l'écoute, ou plutôt à chanter.
Otaku: Ce terme est en passe de s'implanter dans la langue française pour désigner les mordus de manga, d'aminés ou de jeux vidéo. Bref, tout passionnés de culture ludique japonaise exportée! Au Japon ce mot désigne une personne faisant preuve d'un enthousiasme passionné dans quelque domaine que ce soit. Le terme prend une connotation péjorative pour désigner une personne dévorée par sa passion et en retrait des préoccupations "normales" (terme inexistant chez les personnes intelligentes) de la société.
Pachinko: Flipper vertical. On joue avec des billes de métal propulsées grâce à une molette, sur une surface recouverte de clous. Le but étant de faire passer les billes dans des trous rapportant plus ou moins de billes. Billes pouvant être échangées contre des lots eux même pouvant être échangés contre des yens.
Purikura: Photomaton permettant d'obtenir des petites photos autocollantes avec cadre et fonds. A la manière de Keitaro, les jeunes Japonais en sont friands mais eux, ils en prennent entre amis ou avec leur copine...
Shiritori: Jeu du marabout consistant à enchaîner des mots commençant par la dernière syllabe du mot précédent. Attention toutefois à ne pas dire un mot finissant pas la syllabe "n" car en japonais aucun mot ne peut commencer par le son "n" ...
Suika-Wari: Casse-Pasteque. Je ne vais pas vous faire un dessin quand au principe de ce jeu que l'on retrouve une fois de plus dans Love Hina. Le but? Casser des pastèques en ayant les yeux bandés (non je ne vous prends pas pour des cons).
Yakyû: Correspond au sport le plus aimé et le plus pratiqué au Japon, j'ai nommé le Base Ball... Pour ce qui est des règles, ce n'est pas le sujet de cet article, désolé ^^
Et voila... En espérant que vous vous coucherez moins bête que vous ne vous êtes levés. Je tiens à remercier Gunn, Cid et Iphnir qui m'ont permit de réaliser cet article, le premier d'une longue lignée consacrée au Japon.
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