Tout frais sorti en DVD, c'est par curiosité que je me suis procuré ce film japonais dont l'esthétique m'intéressait grandement. Derrière un scénario relativement banale et digne d'un Metal Gear Solid sur "la guerre c'est mal" façon jap (avec du blablabla pour gamin de 10 ans donc et plein d'images très violentes pour faire peur), et donc un truc qui ne m'a pas accroché plus que ça perso, je reste sur une note plutôt positive sur les choix visuels du film. Si on ajoute à cela quelques combats bien sentis, le film se laisse regarder, ennui parfois un peu, réveille par moment mais c'est assurément une curiosité. Etant un très mauvais critique de film, je m'en tiendrai à ces commentaires :).

En règle générale le film en lui-même tiens la route, mai tout dépend de la façon dont on le regarde, je dis cela parce que, étant tiré en premier lieu d'un manga trés kitch et potentiellement pas trés connu de par chez nous, si on visionne Casshern en pensant y trouver une surdose de philosophie bien placée et une réalisation unique c'est se mettre le doigt dans l'oeil. Le réalisateur ne s'est pas foulé, en effet trés peu de choses sont expliquées dans le film, le manga serait donc la première source d'infos à consulter pour mieux le comprendre.

Néanmoins, si notre regard sur l'oeuvre se cale plus dans l'idée que les concepteurs de ce film ont tout fait pour adapter Casshern le Manga à l'écran, c'est une assez bonne réussite, on l'on comprend alors bien plus aisément les éléments extrêmement kitchounets et la mise en scène toute Japonaise années 80 (Power Rangers goooo). Néanmoins, outre la mise en scène, Casshern est une belle délectation visuelle, on voit que les concepteurs des effets spéciaux ont fait leur maximum (même si parfois les décors sont trop chargés, ou carrément moches, mon dieu qu'elle est pas belle la ville), on n'en sort donc comblé mais à la fois frustré par certains passages comme un peu baclés.

Pour ce qui est du scénario en lui-même, je ne suis pas tout à fais d'accord avec toi, celui-ci est bien loin d'un Metal Gear Solid, même si la philosophie reste potentiellement pareille, Casshern n'apporte pas d'exemple concret de "La guerre c'est mal" (Je défendrais MGS bec et ongles) mais plus, "Renier les autres êtres humains, ca peut t'apporter des couilles", chose qui n'est pas forcément fausse de nos jours, malgré l'idée des "Homo supérior" digne d'un vieux roman de SF poussiéreux des années 60, Casshern nous apporte vraiment un fond d'assiette trés respectable au niveau philosophique du terme, aprés, on aime ou on aime pas se taper des super héros et des effets partout pour l'illustrer.

Je suis ressorti du visionnage de ce film avec une certaine rancoeur envers le réalisateur qui, pour moi, n'a pas tout mis en oeuvre pour faire de ce film un véritable chef d'oeuvre, soit parce qu'il n'en avait pas le talent, soit parce qu'il manquait de temps ou d'argent (ca sent un peu le film à petit budget quand même), la bande originale par contre est réellement impressionante (bon, les Japs on les referas plus à ce niveau), la fin reste pour moi le meilleur moment de tous (celle avec le morceau de piano), les paroles édictées m'ont quasiment fais pleurer car elles reflète vraiment beaucoup de sagesse et d'enthousiasme pour l'avenir "On emmerde les autres mais faut essayer de les emmerder le moins possible", ce qui n'est vraiment pas con à y voir de plus prés.

Bref, un bon film, pour certains même trés bon, il reste assez fragmenté en différents points plus ou moins positifs (jamais vu un film avec autant de scènes différentes et incohérentes), une oeuvre d'art contemporain peut-être, en tout cas qui ne laisse pas indifférent...

hmm ces critiques m'intrigue vu que je suis toujours à la recherche de nouvelles sensation graphiques. Je crois que je vais aller me le procurer bientôt, juste histoire de me faire mon opinion. Merci pour vos commentaires ^^

Au niveau Visuel il est certain que ce film est indéniablement intéréssant, un peu comme 300 par exemple, on voit que derrière il y a eu une véritable ambition artistique, néanmoins cela reste dans le domaine du moyen, voire parfois du médiocre