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Gungrave
(Ecrit le 11-11-2004 par Dorian)
8 commentaire(s)



Introduction

Production très récente (2003 / 2004) du studio Mad House, à qui l’on doit notamment Gunslinger Girls, Trigun et pléthore d’autres animes, Gungrave est une série particulièrement violente dans laquelle les mots finesse et subtilité semblent avoir été bannis. Néanmoins, résumer la série à une seule démonstration de force serait trop réducteur car c’est, entre autres, l’histoire d’une amitié.





Staff

Scénario : Yashuhiro Nightow
Réalisation : Shino Masanori et Cindy Yamauchi
Character Design : Shino Masanori et Tomoyuki Shimizu
Musique : Tsuneo Imahori

Avant-propos

L’histoire de Gungrave se présente de manière assez singulière puisque quinze des vingt-six épisodes constituent un flash-back. Plus qu’un simple retour au passé, la série apparaît comme scindée, et l’on pourrait presque qualifier ces quinze épisodes d’histoire dans l’histoire. Concrètement, le premier épisode présente la fiction en son moment présent, ce qui a pour effet d’immerger le spectateur dans un monde qui lui est totalement méconnu, à tel point qu’il s’y noie. Le flash-back, ô combien nécessaire au sauvetage dudit spectateur, intervient dès le deuxième épisode et ne prendra fin que bien plus tard.
Etant donné l’agencement atypique de la série, et dans un souci de cohérence, le présent synopsis ne tient pas compte du premier épisode.





Synopsis

La scène prend place dans un univers de banlieue délabrée où la vétusté environnante va de paire avec une délinquance omniprésente ; de ce genre d’endroit où les idoles sont les caïds aînés et où chaque petite frappe aspire à la reconnaissance de ses pairs. Harry McDowel et Brandon Heat forment, avec trois autres adolescents, l’un de ces gangs ambitieux. Néanmoins, ils apprendront rapidement que dans cet océan de violence, eux aussi ne sont que des gouttes d’eau…





Quand Harry rencontre Brandon…

Depuis leur rencontre à l’orphelinat du quartier, nos deux compères sont ce qu’on appelle les meilleurs amis du monde. Si l’on devait établir des rôles au sein de leur binôme, Harry serait le dirigeant et Brandon l’exécutant. Alors que le premier est d’un caractère très ambitieux et prêt à tous les sacrifices pour arriver à ses fins, la personnalité de Brandon apparaît, dans un premier temps, relativement effacée.
De nature très réservée, Brandon est de ceux qui se distinguent pas leurs actes et non par leur verve. C’est un personnage dont les traits de caractères apparaissent comme paradoxaux et surtout empruntés. Le trait de caractère qui lui est propre est la gentillesse et c’est pour ainsi dire le seul. Tout d’abord, il emprunte sa violence au monde dans lequel il baigne. Il ne l’utilise pas par plaisir, mais par nécessité et pour défendre les valeurs qu’il chérit. De même, il emprunte également son ambition à Harry. Toute sa détermination tend à l’avènement des ambitions de ce dernier. En des termes plus osés, Brandon apparaît comme un chien déguisé en homme. La comparaison, quoi qu’un peu dure, est néanmoins réaliste. Comme l’animal, il est naturellement gentil, fidèle à son maître et à ses intérêts, et dénué de toute moralité. Il ne raisonne pas suivant les termes de bien ou de mal, mais suivant ce qui doit être fait ou non. Néanmoins, sa personnalité se précise et s’affirme au fil des épisodes. Est-ce là une preuve de réelle évolution ou de nouveaux emprunts ? L’interprétation est libre. Quoi qu’il en soit, et pour résumer le personnage en des termes plus élogieux, Brandon semble être une pierre brute qu’il convient de façonner.
En ce qui concerne Harry, son trait de caractère dominant est indubitablement l’ambition, laquelle le pousse à aller au sommet de l’échelle sombre, voire même au-delà. Il fait donc figure d’éternel insatisfait, mais n’est pas dépourvu d’altruisme pour autant. Il espère bien réaliser son ascension auprès des personnes qu’il affectionne et plus particulièrement Brandon, son ami d’enfance. En dehors de cette micro bulle, personne n’est réellement à l’abri de son ambition. Cette dernière ne faisant pas tout, Harry possède néanmoins les « qualités » d’un dirigeant. Son sens de l’initiative se couple d’un caractère impitoyable qui n’a d’égal que son sang froid.





Un contexte mafieux

Outre nos deux protagonistes, l’anime met en scène un grand nombre de personnages. Tous n’ont certes pas une place importante, mais force est d’admettre qu’ils ont pour beaucoup, sinon du charisme, une personnalité leur faisant dépasser le rôle de simples personnages figuratifs. Contexte mafieux oblige, l’on n’ira pas jusqu’à dire qu’ils sont attachants ^_^
Plus que jamais, c’est l’ensemble des personnages qui donne sa consistance au contexte. En effet, la richesse et la diversité des personnages importent beaucoup pour rendre crédible un univers mafieux. Du receleur d’informations, au nettoyeur réputé, rien ne doit être oublié. Ainsi, pour que le décor du « parrain » soit totalement planté, il ne manque plus qu’une mafia à proprement parler. Celle-ci n’a pas été oubliée et se rencontre sous la forme, on ne peut plus évocatrice, d’un syndicat appelé Millenium. En son sein, on trouve toute une hiérarchie comme on s’imagine en trouver dans toute mafia qui se respecte, et bien entendu pour ceux qui ont du talent, la possibilité de grimper les échelons rapidement.





Techniquement parlant

Concernant le fond, l’histoire prend place rapidement, et est diablement efficace. Comme énoncé précédemment, elle prend une toute autre direction autour du quinzième épisode, chose que personnellement je déplore. Toutefois, c’était inévitable lorsque l’on sait que Gungrave est l’adaptation d’un « beat’em all » sorti il y a quelques années sur Ps2. Il fallait bien que l’on retrouve, à un moment donné, l’esprit du jeu vidéo. C’est donc précisément à ce tournant que le scénario de l’anime rejoint celui du jeu. Inutile de préciser que les règles changent radicalement au point que l’on se croirait dans un beat’em all…
Concernant la forme, s’il est vrai que les dessins sont soignés, l’on ne peut pas en dire autant de l’animation. Bien qu’elle soit efficace et relativement dynamique, force est de constater que les réalisateurs se sont laissés aller à quelques facilités. Les personnages se retrouvent bien souvent dans les mêmes postures et seuls les décors alentours changent. Eu égard au nombre de scènes d’action, l’on aurait pu espérer qu’elles se ressemblent un peu moins. Nonobstant ce constat, l’ensemble est relativement esthétique et se laisse volontiers regarder. La bande sonore pour sa part constitue la grande faiblesse de l’anime. Les musiques sont pour ainsi dire inexistantes et lorsqu’elles rompent le silence, elles sont loin de laisser un souvenir intarissable…





Conclusion

En définitive, c’est une série divertissante à laquelle on accroche rapidement et qui n’a pour principal défaut que celui d’être un anime et non un manga.


Dorian

 
 
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