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Hellsing
(Ecrit le 24-09-2004 par Dorian)
8 commentaire(s)



Introduction

Une fois que l’on a lu ce titre doublement évocateur, il devient difficile au studio Gonzo, à qui l’on doit notamment la série des Vandread et plus récemment Chrno Crusade et Bakuretsu Tenshi, de nous cacher la thématique de cet anime de treize épisodes. En effet, on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec ce vieux professeur hollandais du nom de Van Helsing qui mît fin aux jours, ou plutôt devrais-je dire nuits, de Dracula dans le roman éponyme de Bram Stoker. Qui plus est, l’ajout de ce second « L » au nom dudit professeur, permet une traduction littérale de l’anglais, par laquelle Hellsing devient alors Chant de l’Enfer. Dès lors, le doute n’est plus permis : les vampires sont à l’honneur.





Staff

Auteur : Kouta Hirano
Réalisation : Iida Umanosuke et Yasunori Urata
Character Designer : Toshiharu Murata
Musique : Yota Tsuruoka


Synopsis

Depuis de nombreux siècles, l’institution Hellsing protège l’Angleterre de toutes les créatures non vivantes, et plus particulièrement des vampires, contre lesquels la police ne peut malheureusement rien. La présidence de cette institution se transmettant de génération en génération, c’est aujourd’hui Integral Wingates Hellsing qui l’assure. Cependant, sa compétence est mise à rude épreuve devant la recrudescence de vampires qui, pour une raison inconnue affluent en Grande Bretagne, l’obligeant à recourir à la pièce maîtresse de l’institution Hellsing : un vampire ancestral du nom d’Alucard.





Le contexte religieux

Le mythe vampirique est sans conteste l’un des plus empreint de religion. En effet, le vampire est on ne peut plus proche de ce que l’on définit comme étant Dieu. Tout comme l’est Dieu, le vampire est supérieur à l’homme en tout point. Il possède des aptitudes physiques exceptionnelles ; ses pouvoirs magiques lui confèrent presque le don d’omniprésence ; enfin il possède également ce qui est pourtant le propre de Dieu, à savoir, l’immortalité. Toutefois, de part sa nature et ses actes, le vampire est un Dieu démoniaque, c’est la raison pour laquelle c’est aux représentants de Dieu qu’incombe la tâche de le détruire.
Dans l’anime, deux autorités religieuses perçoivent la lutte contre le vampirisme comme leur apanage, ce qui provoque inévitablement des conflits. La première, l’institution Hellsing, représente le protestantisme, alors que la seconde, la Division XIII Iscariot, représente le Vatican. Entre parenthèses, Iscariot est le nom de Judas, l’apôtre qui trahît Jésus.





L’institution Hellsing

Comme je l’ai dit précédemment, il s’agit d’une institution protestante à vocation militaire. En tant que telle, elle compte de nombreux soldats, mais sa véritable force se résume surtout à quatre personnages.
Integral Wingates Hellsing est la personne qui gouverne l’institution du même nom, laquelle lui fût léguée au décès de son père alors qu’elle n’avait approximativement que treize ans. C’est une jeune femme fière, déterminée, et psychologiquement inébranlable. Elle dirige l’institution d’une main de fer et n’hésite pas à mettre tous les moyens en œuvre pour mener à bien sa mission à laquelle elle consacre toute sa vie. En tant que dirigeante, c’est elle qui est chargée des « relations extérieures ». En définitive, c’est une personne austère et responsable par laquelle transparaît l’image de l’institution.
Au sein de l’institution, si Integral est l’exécutif, Alucard est l’exécutant. Puissant vampire dont on ignore l’âge et l’origine, il est le bras armé d’Hellsing. Son nom n’est d’ailleurs lui-même qu’un pseudonyme bien qu’un anagramme permette d’en savoir davantage. Ses aptitudes au combat sont démentielles. Outre la magie, il se sert d’un 454 Casull et d’un Jackall 13 mm, tirant tous deux des balles faites d’argent. Qui plus est, de toutes les créatures présentes dans la série, il est celle qui se rapproche le plus de l’immortalité. D’un point de vue psychologique, Alucard ne montre aucune faiblesse, si ce n’est son asservissement à Integral pour des raisons méconnues, mais qu’une chose est sure, il a choisi. En outre, son assurance et son charisme lui confèrent un cynisme certain dont il use abondamment. En d’autres termes, Alucard est l’archétype du guerrier qui ne se sent bien que lorsqu’il combat. Seule la perspective d’une véritable confrontation attise sa flamme et son côté sarcastique.
Victoria Celes pour sa part est la disciple d’Alucard. Très jeune vampire, elle devrait cependant être puissante eu égard à celui qui lui a « donné vie ». Toutefois, c’est sans compter ses états d’âme qui font d’elle le vampire le plus proche de l’Homme de la série. Je me permets d’ailleurs une petite digression tant le personnage de Victoria me rappelle, de ce point de vue, celui de Louis du roman d’Anne Rice intitulé « Entretien avec un vampire ». A ce titre, elle est, dans la série, le personnage qui incite le plus à la réflexion sur la condition du vampire, mais aussi de l’Homme.
Enfin, Walter Kum Dorenez est l’intendant de l’institution Hellsing. Aujourd’hui homme à tout faire, ce vieux vampire était sans doute le prédécesseur d’Alucard. Bien que ce ne soit plus son rôle, il sera par moment obligé de se battre, et force est d’admettre qu’il a de bons restes. Son rôle consiste désormais à protéger Integral et à s’occuper de tout ce qui a trait à l’information au sein de l’institution.
Après ce rapide aperçu de l’institution, on ne peut s’empêcher de penser que la politique de celle-ci est de combattre le mal par le mal dans la mesure où trois des quatre protagonistes sont des vampires.
Pour ne pas gâcher le plaisir futur des personnes qui n’ont pas vu la série mais désireuses de la voir, je suis obligé de m’en tenir là en ce qui concerne les personnages.





Côté conception

La série ne faisant que treize épisodes, on ne pouvait certes pas s’attendre à un scénario riche en rebondissements, néanmoins il aurait peut être mérité davantage de soin. Il apparaît comme linéaire et n’a pour seul mérite que celui de traiter un thème étonnamment peu exploité dans l’animation japonaise. En d’autres termes, dès le premier épisode le scénario nous a dévoilé la majorité de ses originalités.
Sur un plan plus technique, si l’on peut dire des dessins qu’ils sont soignés, on ne peut en dire autant de l’animation. En effet, cette dernière apparaît par moment acceptable, mais souvent déplorable. Pour une série sortie courant 2001, nous avons par moment l’impression de faire un bond de dix ans dans le passé tant l’animation apparaît comme bâclée. Force est de constater que le même soin n’a pas été apporté à toutes les scènes d’action ce qui est regrettable. Cela est-il dû à un manque de temps, de budget ? Probablement les deux.
Ainsi, ni le scénario, ni l’animation n’apparaissent comme exceptionnels et pourtant, la série ne compte plus ses fans. Je vois deux raisons à cela. La première est l’ambiance unique que l’on doit en grande partie au compositeur Yota Tsuruoka. La bande sonore, soit dit en passant excellente, est un subtile mélange de musiques un tantinet gothiques et de morceaux de piano-jazz ; le tout collant parfaitement à l’atmosphère. La seconde raison est tout simplement le personnage principal : Alucard. Il est la clef de voûte de l’anime, car il faut bien l’admettre, sans lui la série ne serait que peu de choses. Son charisme est tel qu’il pallie les défaillances techniques de l’œuvre et suscite l’impatience chez le spectateur désireux de le voir en action.





Conclusion

La série aurait, selon moi, mérité davantage de soin au niveau de l’animation et du scénario quitte à en faire une série de 26 épisodes au lieu de 13. Néanmoins, on ne peut nier que malgré ces défauts, l’ambiance et le protagoniste nous procurent un excellent divertissement.



Dorian

 
 
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