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Suzuka
(Ecrit le 12-05-2006 par vidok)
12 commentaire(s)






Titre original : Suzuka
Réalisateur : Hiroshi Fukutomi
Type : Série
Nombre d'épisodes : 26
Character Design : Tadashi Shida
Studio : COMET
Année de production : 2005


Les japonais sont de grands frustrés, c'est bien connu. Il suffit de voir le nombre de romances qui paraissent au Japon en matière d'animés. Nous pourrions dire qu'ils recyclent les mécanismes qui fonctionnent bien mais preuve est faite que chaque nouvelle série romantique propose une atmosphère différente et un style propre. Les plus blasés se détourneront immédiatement de ce genre d'animés pour se concentrer sur leurs shônens habituels ou autres seinens. Pourtant, il existe un réel public pour les romances. Au fil des années, la comédie a commencé à s’y mêler et ainsi sont nées les comédies romantiques. Love Hina, Ai Yori Aoshi, I's, Ichigo 100% ou encore Vidéo Girl Aï, que de noms particulièrement connus de séries phares. Basées sur des routines propres aux Shôjo, elles sont aussi bien savourées que détestées. Toutefois, si vous deviez découvrir le genre, je pense que j'ai trouvé votre point de départ.



~ Synopsis ~

Suzuka reprend les mêmes débuts que la plupart des ténors du genre : Yamato vient de finir ses classes de collège et s'apprête à débarquer au Lycée. Comme beaucoup de jeunes de son âge, il pense que sa vie va changer à cause de son avancée dans le cycle scolaire et son déménagement. En effet, originaire d'Hiroshima, Yamato vient s'installer à Tokyo : les lycées sont bien plus prestigieux dans la capitale.
Afin de rester sur place, il loge chez sa tante. Elle tient une pension pour filles (Love Hina Powa) et il reste une chambre de libre au premier étage : c'est ici que Yamato vivra.
Alors qu'il arpente les rues en direction de son nouvel établissement, ses yeux sont attirés par une jeune fille. Seule au beau milieu du terrain de sport du lycée, elle s'exerce au saut en hauteur. Elle s'élance et franchit la barre : Yamato est complètement subjugué par son charme. Il la trouve "Cool". L'aisance avec laquelle elle saute ne laisse donc pas notre héros indifférent, ce même héros qui n’a jamais vu de telle beauté. Là où il ne pourra plus se sentir c'est quand il découvre qu'elle a son âge, qu'elle se trouve être dans son lycée, dans sa classe et que c'est sa nouvelle voisine. Forcément, le garçon tire un sourire jusqu'aux oreilles et il ne rêve plus que d'elle.
Nous suivons alors, tout au long de la série, les pérégrinations de Yamato tentant de conquérir sa dulcinée, qui se trouve être particulièrement farouche.


~ Un casting classique mais ô combien efficace ~

Yamato Akitsuki

Héros principal de la série, il est le stéréotype du garçon banal. Il n'est pas spécialement bon élève (sans être mauvais non plus), il n'est pas ce que l'on peut appeler un beau garçon, il n'a pas de talent particulier, ni de passion. Il n'a pas de but dans la vie et se laisse aller facilement. Si la vie était un long fleuve tranquille, il en suivrait le cours. Il se laisse porter par les événements sans réellement s'investir dans ce qu'il dit et fait. Pour lui, la vie est facile et les soucis sont aux abonnés absents (ou presque). Son comportement irresponsable énerve la plupart des personnes faisant partie de son entourage, famille comprise. Autant dire que, quand il confronte sa vision de la vie avec celle de Suzuka, très "carrée", il y a des heurts. Pourtant, il va se passionner pour l'athlétisme, au début pour plaire à la sus-nommée, pour finalement y trouver un but dans la vie. Son comportement va sacrément évoluer pour devenir celui d’un battant. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est tenace le bougre...



Suzuka Asahina

Prodige en matière de sport, Suzuka est l'exemple même de la bosseuse. Elle réussit ce qu'elle entreprend mais s'en donne les moyens également. Elle n'hésite pas à passer des journées entières à s'entraîner, avec les autres, puis seule. Un bourreau de travail pourrait-on dire. A la fois belle, bonne élève et sportive, Suzuka paraît être la fille parfaite, en tout cas, dans l'esprit de Yamato. Au vu de ses résultats au dernier tournoi des Collèges, des chasseurs de têtes sont venus lui proposer le lycée de Tokyo. Alors qu'elle aurait préféré rester vivre avec ses amis, elle a accepté de venir à Tokyo pour changer de vie et s'assurer un avenir serein. A cause de l’énorme pression exercée sur elle (en raison de ses performances), elle agit par moment de manière opposée à ce qu’elle veut et, forcément, elle regrette par la suite, sans le montrer à ceux qui l’entourent. Peu ouverte aux autres, elle garde cependant une profonde blessure dans son cœur : le garçon qu'elle aimait, Tsuda Suzuki, est décédé à la fin des années de Collège lors d'un accident de voiture. Le fait que Yamato lui ressemble, aussi bien mentalement que physiquement, la trouble tout au long de la série...


Honoka Sakurai

Un amour. Voilà comment nous pourrions résumer Honoka. Elle est la petite amie que tout le monde rêverait d'avoir. Elle cultive une gentillesse sans borne, mélangée à un altruisme aussi important (ce qui va généralement de pair) et le tout enrobé dans un corps superbe. Elle connaît Yamato depuis l'école primaire et n'a cessé de l'observer en secret depuis. Habitant près du temple où Yamato aime se rendre, elle l'observait souvent d'un coin de maisonnée, trop timide pour aller l'accoster. Le fait de le retrouver au Lycée, lui donne du courage et ceci va lui permettre de se rapprocher de lui petit à petit au point de devenir le nouveau manager de l'équipe d'athlétisme. Bref, elle est follement amoureuse de Yamato mais souffre terriblement de son amour à sens unique, surtout que la relation Yamato-Suzuka la tétanise. Pourtant, elle va trouver au fil des épisodes le courage de faire face à ses sentiments et n'hésitera pas à les montrer. Elle va prendre considérablement sur elle et nul doute qu’elle ressort à la fin de l’animé sacrément grandie. Dommage que tout ne se passe le mieux du monde pour elle...


Yasunobu Hattori

Comme toute série du genre, Suzuka propose son dragueur habituel en la personne de Yasunobu. Meilleur ami de Yamato depuis l'école primaire, il est très fier et s'aime. Son rêve est de draguer toutes les filles du monde. Même s'il sait pertinemment que c'est impossible, il se crée, avec cela, l'image qu'il veut : celle d’un « lover ». Tranchant beaucoup avec le comportement assez timide et fougueux (paradoxe?) de Yamato, Yasunobu est un fabuleux calculateur. Lorsqu'il débarque dans la série, il passe pour un emmerdeur de première et un vrai faux-ami. Il marche en effet à l'intérêt : il faut qu'il gagne quelque chose dans une histoire sinon il ne s'en mêle pas. Pourtant, on se rend très vite compte, qu'il est bien plus sympa et protecteur qu'il ne le laisse croire. Il considère réellement Yamato comme un frère et l'aide autant qu'il peut. Il le comprend à la perfection (en général). Adorant admirer les actions de son ami, Yasunobu se justifie en disant que Yamato réussit toujours à le surprendre par ses exploits.


Le club d'athlétisme

Très vite, les principaux personnages de la série seront les élèves du club. Nos héros passant la majeure partie de leur temps à s'entraîner, le terrain deviendra le principal décor de la série (avec la pension). Tous sont sous la direction du Capitaine de l'équipe. Je ne pense pas que l'on entend son nom ne serait-ce qu'une fois en 26 épisodes... Les sportifs l'appellent Senpaï. D'une carrure imposante, il va très vite prendre Yamato sous son aile, le considérant comme un véritable champion.
Un chouia moins important dans le club (enfin au début), nous avons Souichi Miyamoto. Ami de collège de Suzuka, il est particulièrement altruiste et calme. Il est l'exemple même du "mec bien". Il s'entend avec tout le monde, tout le monde l'aime, il fait son boulot et est un excellent sportif. Bref, il semble irréprochable. C'est lui qui va proposer à Yamato de faire partie du club, sur demande de Suzuka. Il ne cessera d'aider Yamato à s'améliorer.

Autre personnage très important : Miki Hashiba. Meilleure amie de Suzuka depuis peu, elle est l'opposée de cette dernière. Extravertie, pleine de vie et surtout très franche, elle va très vite s'éprendre de Yamato pour finalement comprendre qu'elle n'a aucune chance. Faute de mieux, elle va s'octroyer le rôle de confidente et de trait d'union entre Yamato et Suzuka lors de certaines disputes.


Les résidantes de la pension

La tenancière n'est autre que la tante du héros, Ayano Fujikawa. Très calme et incroyablement gentille, elle est appréciée de tous. On ne la voit jamais réellement intervenir dans les conflits de la série mais chacune de ses apparitions apaise les mœurs. Sa fille Miho est de nature plus dynamique et voue un culte à son cousin. Bien que complètement irresponsable, elle l'adore et a promis de se marier avec lui si aucun des deux ne venait à trouver chaussure à son pied.

Les deux seules résidantes que l'on croise sont Yuuka Saotome et Megumi Matsumoto. La première est blonde et très grande pour une japonaise. Elle n'a pas la langue dans sa poche et ne sait garder un secret pour elle. Particulièrement branchée sur l'alcool, elle réservera un accueil plus que chaleureux à Yamato. Bien qu'elle semble parfaitement extravertie, elle n'en demeure pas moins une jeune fille très sensible...
Megumi semble être l'exemple de la fille timide, gentille et bosseuse, si l'on se fie uniquement à son physique. Cependant, lorsqu'elle ingurgite de l'alcool, elle change complètement de comportement et se met à parler de manière très crue, prétendant que les hommes ne sortent avec elle que pour sa poitrine...



~ Disputes sur disputes ~

Je pense avoir parler de tous les personnages importants de la série, en tout cas, ceux que l'on voit le plus. Les 26 épisodes tourneront donc autour de ces héros, et plus particulièrement autour de Yamato et Suzuka. Tous deux se disputent sans cesse, s'ignorent pendant quelques jours et se réconcilient pour mieux répéter ce schéma la semaine suivante. A croire que tous les deux ne peut entretenir une relation sans conflit. Suzuka n'étant pas spécialement franche, elle prononce souvent (toujours?) des paroles blessantes envers Yamato essayant de se protéger de lui. Etant donné qu’il lui fait furieusement penser à son ex petit ami (dirons-nous), elle ne veut pas connaître le même drame à nouveau : perdre celui qu'elle aime. L'ombre de Tsuda planera sur la série du début à la fin. Il était un brillant sprinter qui avait une prodigieuse carrière devant lui lors de sa mort. Il se trouve qu'il a été fauché le jour du tournoi national d'athlétisme et le lendemain de sa déclaration à Suzuka. Cette dernière n'a donc jamais eu le temps de répondre, d'où son extrême frustration. Yamato va alors être sans cesse comparé à Tsuda aussi bien par Suzuka que Matsumoto ou le Capitaine. Forcément, Yamato ne supportera pas cette situation longtemps et il pétera les plombs plusieurs fois pendant que Suzuka se réfugie derrière son masque de pierre. En apparence insensible, elle se dévoilera au fur de la série mais seulement par petits bouts. Je précise juste pour les éventuels pervers : toutes les scènes de nues (ou presque) sont contenues dans le premier épisode. Suzuka ne mise absolument pas sur ses héroïnes en petite tenue. Si le manga est assez fan service (principalement dans les premiers volumes en fait), l’animé l’est beaucoup moins. L’intérêt de la série repose sur les relations entre les personnages, bien plus réalistes qu’à l’accoutumée.
En effet, Yamato n'a rien d'extraordinaire (à l'exception qu'il court vite), il est lunatique, indécis, irresponsable et enchaîne les maladresses. Suzuka est fragile malgré une apparence somme toute de battante. Elle lutte contre ses sentiments et a du mal à les comprendre. Ceux de Honoka paraissent démesurément simplistes en comparaison (en tout cas, au début).
Suzuka est une série qui se savoure donc pour son contenu bien plus sérieux qu'il n'y paraît au premier abord car les gaffes, vous allez en voir....


~ On se marre bien quand même... ~

Comme je disais plus haut, Yamato est un gaffeur né. Il est de nature franche. Au moindre mensonge, il s'en mord les doigts pendant des jours entiers, se faisant ronger par la culpabilité. C'est pourquoi les scènes comiques laissent souvent place à des passages plus sérieux, où les héros se fâchent, se rapprochent, s'embrassent ou se rejettent. Tout ceci est le lot quotidien des habitués du genre. Les entraînements de Yamato sont souvent le propre même des scènes amusantes devant le peu de capacité physique dont il dispose, enfin qu'on pense qu'il dispose. Il s'entraîne à n'en plus finir et finit par croiser Suzuka. Celle-ci balance sa remarque bien décourageante accompagnée d'un regard froid et hop, il rétorque, la conversation s'envenime et ils repartent tous deux vexés. Arrive alors les passages déprimants. Les héros pleurent, les musiques tristes se succèdent, le spectateur désire qu'ils se réconcilient et cherche la façon dont ils vont le faire. Toutefois, il faut bien reconnaître que certains passages, vers la fin de la série, s'enlisent un peu et on a presque envie de se dire qu'il y a de la surenchère. Certaines disputes sont davantage mises pour justifier les 26 épisodes que pour donner de la consistance au scénario. C'est dommage mais étant donné que cette sensation ne s'étend que sur deux ou trois épisodes grand maximum, le plaisir prédomine lors du visionnage de l'animé.

Bon, vous l’avez compris, j'ai pris un grand plaisir à regarder Suzuka. Les 26 épisodes m'ont tenu deux jours bien en haleine et je n'avais qu'une envie : voir l'épisode suivant. C'est en quelque sorte le sentiment que l'on a lorsque l'on tombe sur une bonne série. En tout cas, c'est ainsi que je différencie les séries qui peuvent être considérées comme réussies des autres. C'est l'animé parfait pour découvrir le genre ; si toutefois vous êtes un habitué, Suzuka a déjà du passer par votre ordinateur ou lecteur DVD. Ce n'est pas le cas ? N'hésitez plus.


vidok

 
 
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