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Trigun
(Ecrit le 16-01-2005 par Ashe)
5 commentaire(s)



Il existe beaucoup d’animés et c’est peu dire. Il y en a de nombreux mauvais, d’autres moyens mais certains excellents, gravent leurs noms dans le mythe du manga japonais. C’est le cas de Trigun que je pense tout le monde connaît.


Fiche technique :

Origine : Japon
Année : 1998
Produit par : JVC, Madhouse, Pionner
Histoire originale : Yasuhiro Nightow
Prod. exécutif : Henry Goto
Producteur : Yuji Moriya, Shigeru Kitayama
Directeur : Satoshi Nishimura
Scénario : Yosuke Kuroda
Chara. design : Takahiro Yoshimatsu
Mechanical design : Noriyuki Jinguji
Dir. artistique : Hidetoshi Kaneko
Dir. animation : Yoshimitsu Ohashi
Musique : Tsuneo Imahori





Scénario :

(spoil très modéré, premier épisode). L’aventure commence et se termine sous la lumière et la chaleur écrasante de deux soleils. Nous sommes sur une planète désertique où l’eau est une denrée rare et où désert et sables sont légions. Pourtant des humains survivent sans que l’on sache exactement comment ils sont apparus. Les villes, peu nombreuses, se développent autour d’épaves de vaisseaux spatiaux et de leurs générateurs, empêchant le sable de tout recouvrir. Le style de vie ressemble à l’image que l’on a du Far West, les vêtements, les armes à feu archaïques, l’architecture des villes et les gens, tout rappelle cette étape clé de la découverte de l’Amérique. Les scènes de combats et les morts sont courants, la loi du plus fort règne en maître absolu, enfin bref, c’est donc dans un décor troublé que l’histoire commence. Nous découvrons deux personnages, Meryl et Milly, travaillant pour les assurances Bernadelli. Leur mission, trouver et suivre le redoutable Vash the Stampede, un hors la loi légendaire dont la tête est mise à prix 60 milliards de doubles dollars, la monnaie du coin. Vash coûte très cher aux assurances et pour cause, il laisse constamment morts et destructions derrière lui. Nos deux héroïnes doivent donc se débrouiller pour prévenir et empêcher toutes nouvelles catastrophes.





Présentation des personnages :

Vash the stampede : Vash ne ressemble à son surnom de typhon humanoïde que dans sa capacité à descendre des quantités de donuts à une vitesse hallucinante. Croyant fortement en la bonté universelle, il répugne à actionner la gâchette de son énorme colt argenté et refusera tout le long de la série à tuer qui que ce soit malgré son incroyable habilité au tir. C’est finalement l’archétype du héros japonais que l’on retrouve souvent dans les animés : à la fois un peu naïf, franchement gentil mais qui possède une grande force. Difficile pourtant au début, de lui attribuer la moindre crédibilité, toutes les destructions dont on l’accuse étant toujours le fait des personnes qui le poursuivent pour sa prime. La profondeur du personnage se creuse pourtant au fur et à mesure des épisodes et gagne grandement en intérêt. Nous finissons ainsi par lui découvrir un passé d’une grande richesse ainsi qu’une faute lourde à porter qu’il se doit de réparer d’où sa présence sur les routes. Vash, alors personnage à double visage, à la fois joyeux et très souvent comique, mais aussi d’une grande tristesse, affiche parfois un sérieux qu’on ne lui aurait pas imaginé au début. Dans l’ensemble on peut dire qu’il s’agit d’un héros qui a reçu une grande attention de son créateur et c’est un vrai plaisir que d’arpenter la planète déserte avec lui.





Meryl Stryfe : Meryl croit au départ pourchasser le diable, au péril de sa vie, elle met d’ailleurs bon nombre d’épisodes à admettre l’identité de Vash. Dès lors, elle ne le voit plus comme un destructeur mais tout simplement comme un porte poisse qui par sa simple présence attire les malheurs. Néanmoins, au fur et à mesure qu’elle en apprend sur le passé du typhon humanoïde, son regard change. On a souvent l’impression que Meryl incarne le spectateur, ils découvrent Vash en même temps et leurs sentiments à l’égard de ce personnage ont tendance à évoluer dans le même sens (interprétation personnelle). Meryl se bat à l’aide d’une quantité incroyable de Derringer, ces petits pistolets à un coup, ce qui la rend bien plus efficace devant une machine à écrire que dans un combat.

Milly Thompson : Milly porte une Gatling assez impressionnante, envoyant des croix en métal capables de neutraliser à peu près n’importe quoi. Elle est la naïveté incarnée, souvent très bête, elle est cependant la première à comprendre qui est Vash. Pourtant Milly est souvent d’une grande aide, ne perdant jamais espoir et toujours prête à remonter le moral de ses compagnons de route pour les pousser à avancer. C’est la vraie amie prète à se sacrifier pour ceux qu’elle apprécie (même si son raisonnement interne ne va peut être pas jusque là).





Nicholas D. Wolfwood : (attention spoil modéré) Après Vash, certainement le personnage le plus classe de la série. Derrière ses habits de prêtre, on sent dès sa première apparition qu’il cache quelque chose. Redoutable tireur portant toujours sur son dos une énorme croix en métal regorgeant d’armes, il apporte souvent une note comique dans l’épisode en plus d’un soutien souvent très utile. Encore un personnage central qui aura un rôle important, mais en plus sérieux et plus triste, à tenir dans la deuxième partie de la série.

Knives Millions, Legato Bluesummers et compagnie : (attention spoil) L’aventure met longtemps à se mettre en place et ces deux là deviennent alors les grands méchants (il en faut bien) de l’aventure. Knives est le frère de Vash, tout deux gardent le même secret en eux, alors que notre héros en souffre, Knives est fière d’être responsable de la déchéance des hommes sur cette planète. On ne sait pas énormément de chose sur Legato, à part qu’il est prêt à sacrifier sa vie et celle de ses hommes pour servir Knives. Leur but commun restant de réduire à néant toute forme de vie humaine.





Développement de l’intrigue et ambiance générale :

Trigun était, à sa sortie, parfaitement original. Un univers auquel les japonais ne sont pas habitués, animé par des personnages attachants. L’aventure, dès le premier épisode, convainc. L’ennui inexistant, les mimiques et situations rigolotes ainsi que l’ambiance générale, rythmée par la tension des faces à faces propre aux Westerns, sont autant d’éléments qui font le charme de la série.
Passé les deux épisodes de flashback, dont je passerais les détails pour des raisons évidentes de spoil, l’aventure prend un second souffle et on comprend enfin le but qui pousse Vash a avancé. L’histoire s’accélère alors, les scènes se durcissent et notre héros commence à souvent souffrir des situations auxquelles il est confronté. Les épisodes perdent alors une grande partie de leur potentiel comique pour gagner en profondeur, sans que notre plaisir n’en soit heureusement altéré.
Trigun a donc suffisamment de potentiel pour plaire à tous ; la série ayant comme son héros de multiples visages capables de toucher n’importe qui. De plus, certaines réflexions qu’elle apporte sur l’évolution de l’homme ne sont pas désagréables, même si la citation « l’homme est un loup pour l’homme » reste la plus représentative de l’ambiance générale.
Trigun mérite donc largement le coup d’œil et je ne saurais que trop vous conseiller de tester.





Niveau technique :

Je ne suis pas un grand spécialiste d’animés, cependant pour une œuvre qui a 6 ans, Trigun s’en sort très bien et ferait pâlir pas mal de nouveautés. Le graphisme est bon voire très bon et le character design a été fait avec grand soin. Vash (surtout), Wolfwood, mais aussi la plupart des autres personnages importants, ont la classe et en tout cas un aspect qui correspond à leur caractère. Le travail sur le décor est soigné et a au moins le mérite d’être vivant. Enfin l’animation est très fluide et les scènes de combat n’en sont que plus agréables.
Côté son, c’est tout à fait correct. Bien sur, on a entendu bien mieux depuis mais la bande originale cadre souvent très bien avec l’intrigue, aide beaucoup à développer l’ambiance et … après tout, c’est ce qu’on lui demande. Mention spéciale pour la musique de l’introduction, entraînante à souhait, elle donne envie de revoir le générique une ou deux fois à chaque nouvel épisode.





Conclusion :

Trigun est un animé divertissant, franchement amusant au début, l’intrigue finit lentement par évoluer et gagner en maturité sans que l’ennui ne nous gagne à aucun moment. En bref, un mythe à voir au moins une fois pour les personnages et l’ambiance générale.


Ashe

 
 
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