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Dragon Force
Titre: Dragon Force
Plate-forme: Saturn
Genre: Tactical RPG
Developpeur: Working Design
Editeur: Sega
Sortie JAP: ---
Sortie US: 30/11/1996
Sortie Europe: 09/1997
Ecrit le 10-12-2004 par Lee Perry
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Pour moi, la Saturn est avec la Playstation première du nom, la console proposant à ce jour le meilleur catalogue de RPG, tant quantitativement que qualitativement. Malheureusement, nombre de ces RPG ne sont jamais sortis de l’archipel japonais (surtout sur Saturn). Et le nombre ayant atteint l’Europe est encore plus faible. Il est donc clair que les rares jeux de ce type qui arrivent chez nous sont bien souvent adulés par les fans lorsqu’ils sont à la hauteur.
C’est donc sur une de ces rares perles que nous allons nous pencher, à savoir le fameux, le fabuleux et original Dragon Force.
Gloire à Working Design pour avoir dans leur grande bonté, traduit ce chef d’œuvre dans un idiome plus abordable que celui de nos amis japonais. Certes le jeu reste en Anglais, mais c’est déjà une très bonne chose pour nous autre français. Car cela aurait été vraiment dommage de priver les possesseurs de Saturn PAL d’un tel jeu.
Sortit en 97, presque un an après la sortie US, Dragon Force a fait partie de la dernière fournée de cette bonne Saturn (avec Shining Force III ). Et c’est lorsque l’on voit des jeux comme ça que l’on se rend compte à quel point cette console avait du potentiel.
C’est bien simple, tout fan de RPG digne de ce nom qui a pu s’essayer à ce jeu en est sortit conquis.
Remarquez, ça se comprend :
Le jeu est techniquement très propre. Les graphismes sont fins, quelle que soit la phase de jeu, l’animation ne souffre d’aucun ralentissements même lors des batailles à grande échelle.
D’un point de vue sonore, c’est du grand RPG également.
Mais surtout, l’originalité et le système de jeu sont vraiment remarquables. C’est tellement prenant et bien pensé que l’on devient vite accro à ce jeu. A tel point que beaucoup considèrent que ce jeu justifie à lui seul l’achat de la console. Mais essayons plutôt d’analyser les raisons de cette dévotion vidéoludique.
On peut résumer l’aspect technique de ce jeu de cette manière : Relativement simple mais efficace. Simple car il est vrai que le jeu ne regorge pas d’effets spéciaux incroyables, de cinématiques à couper le souffle ou de troidé qui tue tout. Non, ici c’est assez sobre, même austère diront certains. Mais c’est le propre de la majorité des T-RPG, de proposer un gameplay et un background solide, reposant sur une réalisation plus pauvre.
Ceci dit, ça n’est pas laid, loin de là. Simplement, vous n’aurez pas grand-chose à vous mettre sous la dent, enfin sous les yeux. En effet, le jeu se décompose en trois phases principales (phases sur lesquelles nous reviendrons). Il y a donc les déplacements sur la carte du monde, monde nommé Legendra. En ce qui concerne cette carte, pas grand-chose à dire puisqu’elle est assez simple, mais du coup claire et lisible. Et c’est bien ce que l’on demande à une carte donc c’est parfait.
Ensuite il y a l’écran des affaires domestiques, écran par le biais duquel vous allez gérer votre royaume, vos généraux etc…
Là aussi c’est assez sobre puisqu’une simple image fixe égayera votre écran. Elle changera simplement en fonction du royaume que vous aurez choisi en début de partie.
Pour finir, on va s’attarder sur les décors que vous rencontrerez lors des phases de batailles.
Pour ces phases il y a une grande diversité de décors, car ces derniers changent en fonction du lieu dans lequel vous vous battez. Ainsi, vous vous retrouverez dans des châteaux dont l’architecture est directement liée au royaume visité. Par exemple, si vous « visitez » un château du royaume Izuno (royaume très typé japonais), les décors seront alors très différents des royaumes de l’Est. Et ce, tant au niveau du château en lui-même, que de la cour dans laquelle vous allez en découdre. De la même manière, il vous arrivera de vous battre en dehors des châteaux. Et là aussi, les décors seront fonction de la zone de la carte dans laquelle vous vous trouvez. Si vous êtes dans la région désertique du nord de la carte vous vous battrez fort logiquement en plein désert. Cette grande diversité est très appréciable et permet au joueur de bien s’immerger dans ce vaste monde qu’est Legendra.
Hormis ces trois phases et leurs représentations respectives, on aura simplement droit à quelques cinématiques, notamment celle d’intro, et à quelques images fixes illustrant certains passages importants du scénario. Ceci dit, ces images fixes sont très travaillées et donnent à ces scènes un certain charme. D’autant plus que les musiques accentuent plutôt bien l’importance et l’intérêt de ces dernières.
Les musiques justement, sont plutôt bonnes dans leur ensemble. Simplement, elles sont assez discrètes dans la plupart des cas. Par exemple, la musique que l’on écoute lors des déplacements sur la carte s’apparente d’avantage à une musique d’ambiance qu’à une composition grandiloquente. Mais cela se comprend car on passe pas mal de temps sur cette carte, il vaut donc mieux que la musique soit douce et agréable. On peut faire la même remarque pour les phases d’affaires domestiques. La musique est très discrète, elle est uniquement ponctuée par des bruitages confirmant vos choix ou par les vivats de la foule lorsque vous rétribuez vos généraux. L’ambiance est donc propice à la réflexion.
Par contre, durant les phases de combat, les musiques ont nettement plus de caractère et sont de ce fait plus entraînantes que les musiques abordées un peu plus tôt. De plus, elles changent en fonction du lieu ou vous combattez, à l’instar des décors. Ce qui donne là aussi une grande variété de thèmes. En tout cas, l’aspect sonore de ce titre ne m’a vraiment pas déçu.
L’autre petit point technique à aborder est l’animation. D’habitude on fait justement l’impasse sur l’animation lorsque l’on aborde les RPG, ou les T-RPG car l’animation y est minimaliste et il est inutile, pour les programmeurs, de la travailler outre mesure. L’intérêt du jeu n’étant pas là.
Mais pour Dragon Force c’est différent.
En effet, lorsque vous entrez dans une bataille, tous vos soldats sont représentés à l’écran, ainsi que ceux de votre adversaire. Donc en tout, la Saturn devra afficher de 20 soldats (10 dans chaque camp) jusqu'à 200 !!! (100 dans chaque camp). Animer tout ces sprites de manière fluide et rapide n’était donc pas forcement chose aisée. Mais pourtant tout se passe admirablement bien même lorsque votre général (ou l’ennemi) déclenche une magie qui retourne l’écran dans tous les sens (Meteor Storm par exemple). C’est donc un point très positif car si ça n’avait pas été le cas, le jeu aurait été nettement moins sympathique à suivre et à jouer. D’ailleurs, attardons nous sur le système de jeu, afin de savoir pourquoi la Saturn doit gérer autant de monde à l’écran.
Maintenant que nous avons fait un petit tour d’horizon de l’aspect technique du soft, nous allons nous attarder sur le système de jeu, qui reste effectivement le gros point positif.
Tout d’abord, lorsque vous débutez une nouvelle partie, vous devrez choisir votre royaume parmi les six disponibles. Vous pourrez donc prendre le control de Wein, héros du jeu, qui s’appuiera principalement sur une armée de soldats et dont le royaume nommé Highland, se situe au Sud Est de la carte. Palemoon, le royaume de Teiris est quand à lui situé à l’Est de la carte et ce sont les archers qui constitueront la majeure partie de ses troupes. Viens ensuite Junon, leader du royaume Tristan située au Nord Est de la carte et qui commandera les puissantes Harpies. Leon est pour sa part situé au Nord également, mais en plein centre de Legendra. Il dirige une armée de moines pour étendre son royaume de Topaz. Puis vient Mikhal, seigneur du royaume d’Izuno situé sur la cote Ouest de Lengendra. Il dirige une armée de samurai plutôt intéressante. Enfin, vous pourrez prendre en main le royaume de Bozack, dirigé par Gongos un homme bête. Il dirigera fort logiquement des bêtes afin d’étendre son royaume.
A savoir également que lorsque vous terminez le jeu, vous aurez accès à deux autres royaumes. Celui de Tradnor, situé en plein milieu de la carte, dirigé par Reinhart qui s’appuiera sur les mages. Et celui de Fandaria, situé au Nord Ouest de Legendra, dont le monarque se nomme Goldark.
Cette liberté de choix est très appréciable car cela permet au joueur d’avoir un scénario assez différent suivant le royaume choisi. Et cela permet de la même manière, d’inciter le joueur à recommencer une partie avec un monarque différent.
De plus, il n’y a pas à proprement parler de niveaux de difficulté différents. Par contre, les différents royaumes constituent en eux même des niveaux de difficulté. En effet, jouer avec Wein sera en principe la voie la plus simple pour finir le jeu. Et à l’inverse, jouer avec Gongos sera nettement plus ardu. C’est principalement du à la situation géographique des royaumes. Plus un royaume est enclavé, plus il sera facile d’en protéger les frontières. Les troupes majoritairement utilisées dans votre royaume joue aussi un rôle, puisque certaines sont là aussi supérieures à d’autres.
Une fois votre camp choisi, et la petite scène introduisant votre leader terminée, vous serez amené au fameux écran d’affaires domestiques. Fameux car vous allez passer beaucoup de temps sur ce dernier. En effet, il permet au joueur d’organiser son royaume de manière rapide, simple et efficace. Outre la traditionnelle sauvegarde et la possibilité de visualiser la carte ou est répertoriée l’implantation des royaumes, vous aurez accès à un panel d’options que voici :
- Award (récompenses) :
Les récompenses sont en fait des médailles que vous accordez à vos généraux lorsque ceux-ci remportent une bataille. Ces médailles leur permettent de commander 10 hommes supplémentaires. Ceci dit, vous pouvez récompenser un général sans que celui-ci ait combattu. Mais cela se fera au détriment d’un général victorieux car ces médailles ne sont accessibles qu’après une victoire de l’un de vos subordonnés. Et il faut bien faire attention car la plupart des généraux ne sont pas forcement loyaux. Et c’est justement en leur donnant des récompenses que vous allez augmenter leur loyauté. Il faut donc veiller à ne pas trop froisser un général victorieux.
- Item (objets) :
Cette option vous permet tout simplement d’équiper les objets que vous avez pu trouver grâce à l’option « search ». A savoir qu’un seul objet peut être équipé à la fois sur un personnage, sauf pour les objets à utilisation unique comme les statues qui augmentent vos MP ou HP.
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- Audience :
Ici, vous allez pouvoir écouter l’un de vos généraux afin de connaître ses états d’âme. Certains sont heureux et vont donc se contenter de vous sortir une banalité, d’autres le sont moins et vous demanderons de combattre lors du prochain assaut sous peine de déserter. C’est un bon indicateur du morale de vos troupes, et cela permet donc d’anticiper les départs imprévus de vos généraux. De plus, vous pourrez auditionner les généraux ennemis que vous aurez capturé afin de les convaincre de se joindre à vous. Mais suivant l’importance qu’ils ont au sein du royaume ennemi, vous devrez faire preuve de patience avant d’obtenir une réponse favorable.
- · Search / Fortify (recherche d’objets et généraux / fortification) :
Voici une des options importantes des affaires domestiques. Mais avant de développer je vais rappeler que vos généraux sont notés selon trois critères. A savoir, la force, utile lors des duels entre généraux, le commandement qui permet d’effectuer efficacement une stratégie lors d’un combat et de rendre vos troupes plus puissantes. Et enfin l’intelligence qui influe sur vos sorts et attaques spéciales, sur vos MP, mais surtout qui permet, si la note de votre général est supérieure à 70, d’effectuer une recherche ou une fortification. Seul les généraux « intelligents » pourront donc utiliser cette option.
Et elle est des plus utiles car c’est votre seul moyen d’obtenir des objets (qui sont vitaux pour finir le jeu). De plus, vous pourrez, au lieu de trouver un objet, rencontrer un général libre qui pourra toujours renforcer vos troupes s’il accepte votre proposition.
Enfin, vous pourrez fortifier vos châteaux (à condition qu’il y ait un général avec une intelligence de 70 à l’intérieur). Fortifier un château signifie qu’il va prendre des niveaux, de la même manière que vos personnages, et devenir ainsi plus dur à prendre. Car suivant le niveau de ce dernier, vous aurez un bonus défensif allant de 10% à 50%. Vos troupes seront alors plus dures à éliminer.
- Map / Save :
Pour finir, voici deux options qui parlent d’elles même. La sauvegarde et le plan général du monde, un peu différent du plan classique.
C’est donc grâce à ces différentes options que vous allez gérer et organiser votre royaume. Les choix proposés sont selon moi suffisants car d’autres options auraient peut être fait basculer le jeu dans la gestion. En tout cas, les menus sont complets et très ergonomiques. Il est donc vraiment agréable d’organiser ses troupes et sa défense à sa guise.
Une fois réglé cet aspect théorique du jeu, vous serez vite amené à vous occuper de l’aspect pratique, à savoir les batailles. Car le but ultime de votre souverain (vous) sera d’unifier les huit membres de la Dragon Force (les huit dirigeants de chaque royaume) car le Dieu de la destruction Madruck, est sur le point de se réveiller. Ce qui sous entend la destruction totale de Legendra.
Vous allez donc prendre votre bâton de pèlerin, et parcourir le monde afin de faire prendre conscience aux autres monarques de l’imminence du danger. Suivant votre souverain, certains monarques se joindront à vous sans se battre. Mais dans la plupart des cas, vous devrez les convaincre par la force. C’est donc en prenant les châteaux un à un, et en ne laissant du coup plus aucun endroit ou se retrancher, que les dirigeants ennemis les plus récalcitrants accepteront de se joindre à vous. Vous devrez donc aller de conquêtes en conquêtes pour unir Legendra.
Il faut alors bien planifier sa stratégie. En effet, un mécanisme simple empêche le joueur de reproduire la Blitzkrieg allemande. Effectivement, vous ne pourrez, lorsque vous attaquez un château, former un bataillon ne contenant que cinq généraux et leurs troupes. Alors que les châteaux peuvent quand à eux en contenir dix. Autant vous dire qu’à cinq contre dix, vous ne tiendrez pas longtemps. Il faut donc essayer d’attaquer les châteaux les plus faibles et ne contenant que peu de généraux. Vous diminuerez ainsi leur défense et pourrez également capturer quelques généraux. C’est en quelque sorte une guerre d’usure. Sinon, pour les véritables fans de guerre éclair, il est toujours possible de lancer plusieurs assauts successifs avec des bataillons de cinq généraux, mais les risques sont plus importants, vos hommes risquant d’être capturés ou tués à leur tour. Ceci dit, ce ne sont pas les seules tactiques possibles. Prendre l’ennemi en tenaille ou faire une attaque de diversion constituent des choix tout aussi judicieux. Mais la guerre d’usure et la guerre éclair (en restant raisonnable) représentent quand même les deux orientations principales que vous pourrez suivre.
De la même manière, vous devrez peaufiner votre stratégie défensive en mettant dans vos châteaux les plus proches de l’ennemi, vos généraux les plus entraînés. Car les attaques ennemies sont assez nombreuses. Cela peut paraître évident mais bien gérer sa ligne défensive et dans le même temps, conquérir d’autres royaumes demande une bonne répartition de ses troupes.
Une fois la phase réflexion / planification terminée, il vous faudra passer à l’action. Pour se faire vous devrez donc sélectionner l’escouade qui partira à l’assaut de manière judicieuse car je vous rappelle que cinq généraux au maximum pourront la constituer. De même, vous devrez choisir des généraux ayant des troupes efficaces contre celles de l’ennemi. En effet, chaque type de troupe à ses forces et ses faiblesses. Par exemple, les archers sont inférieurs à tous les autres types de troupes sauf contre les Harpies ou ces derniers excellent. De la même manière, les dragons sont quasi intouchables sauf lorsqu’ils rencontrent des samouraïs. Entre ces deux extrêmes il y a des troupes assez polyvalentes dans la mesure ou elles sont efficaces contre certains types d’hommes et moins contre d’autres. C’est notamment le cas des cavaliers qui sont plutôt bons contre les soldats ou les samouraïs, et plutôt médiocre contre les moines ou les zombies. Mais par contre ils ne sont jamais surclassés comme peuvent l’être les Harpies lorsqu’elles rencontrent des archers. Donc là aussi, il faut bien savoir contre qui l’on va se battre afin de prendre des troupes efficaces contre celles de l’adversaire, sachant qu’il y a dix types de troupes différents.
Viens ensuite le temps de la confrontation. Une fois arrivé au château ennemi, trois choix s’offrent à vous. La première étant de combattre, la seconde de parlementer pour éviter tout conflit. Si vous choisissez cette option, un de vos généraux partira seul et sans troupes afin d’expliquer que vous voulez régler la situation pacifiquement. Les ennemis pourront alors accepter de se joindre à vous, accepter de vous laisser partir mais ils resteront belliqueux à votre égard. Ou alors, les ennemis attaqueront, sans que vous ayez de troupes. Parlementer est donc une action assez risquée car combattre sans troupes est souvent synonyme de défaite.
Le dernier choix étant de fuir, mais durant la fuite vous perdrez des troupes.
Bien sur, le choix pour lequel vous allez opter le plus souvent reste celui de combattre. Durant les combats, de nombreuses options s’offrent à vous également. Car dans un premier temps, ce sont les troupes qui se battent entre elles. Les généraux auront donc pour mission de chaperonner leurs hommes.
D’une part les statistiques de votre général joueront un rôle important car la note de commandement influera sur la force des ses troupes, et sa note d’intelligence lui permettra de lancer des sorts puissants, ce qui aide grandement vos hommes.
D’autre part, le général donne en début de combat une formation que les hommes vont adopter, formation choisie parmi les huit disponibles pour chaque général (certains ont des formations spécifiques). Les formations ont elles aussi des forces et des faiblesses. A vous de choisir la meilleur en fonction de l’opposition. La dernière est commune à tous les généraux. Il s’agit de la mêlée. Lorsque vous utilisez cette formation, tous vos hommes foncent vers l’ennemi, en prenant pour cible les troupes adverses dans un premier temps, puis se dirigent vers le général ennemi pour finir. Cette formation boost votre attaque et votre vitesse mais diminue votre défense. Mais le pire c’est que vous ne pourrez plus leur donner d’ordre une fois celui-ci donné. Dès qu’ils entrent dans la mêlée vos hommes combattent jusqu'à la mort.
Si vos hommes parviennent à tuer tous les opposants y compris le général ennemi alors vous aurez remporter la victoire. Mais si le général reste debout, le mode duel va s’enclencher, entre les deux leaders. Ici, c’est la note de force du général qui jouera un grand rôle ainsi que les objets équipés sur ce dernier. Et donc, une fois tous les généraux tombés (ou en fuite), vous prenez le contrôle du château adverse, ou gardez le votre si vous étiez attaqué.
Vous aurez donc pas mal de chose à gérer, même si cela reste une gestion strictement militaire de votre royaume. Et c’est bien cela qui rend le jeu si accrocheur. Le fait de tout paramétrer, tout planifier. De voir votre royaume s’étendre au fil des victoires, de voir vos généraux commander des troupes impressionnantes d’une centaine d’homme…
C’est bien simple, on n’a vraiment pas envie de lâcher la manette une fois le jeu lancé, juste histoire de tester le dernier général capturé, ou la nouvelle épée trouvée durant les dernières affaires domestiques. C’est un peu le même type d’accroche que pour les jeux du type Sim City, Theme Park ou L’Entraineur…
En plus, les différents scénarii sont vraiment agréables à suivre car les différents monarques ont des histoires personnelles assez développées, ponctuées de rebondissements bien sympathiques. Tous les ingrédients sont donc là pour que vous passiez de nombreuses heures sur ce T-RPG hors norme. Un grand jeu qui visiblement va peut être renaître sur les consoles modernes. Espérons le en tout cas.
Note Finale: 18 / 20
Lee Perry
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