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Star Ocean : Till the End of Time


Titre: Star Ocean : Till the End of Time
Plate-forme: Playstation 2
Genre: RPG
Developpeur: Tri-Ace
Editeur: Square Enix

Sortie JAP: 27/02/2003
Sortie US: 31/08/2004
Sortie Europe: 30/09/2004

Ecrit le 10-09-2005 par Gunn


Star Ocean III est le dernier épisode de la série du même nom, toujours signé de l’habile plume de Tri-Ace, reconnus également pour Valkyrie Profile. A l’époque, on l’attendait un peu comme le messie, quoiqu'il en soit, il a su se faire attendre le bougre. En effet, sorti début 2003 au Japon, la version Européenne voit le jour presque deux ans plus tard. Mais pourquoi un tel retard, d’autant plus que la version française n’est pas aussi soignée que ce que l’on pouvait espérer (pas de mode 60 Hz et pas de sous-titres français) ? Rappelons tout d’abord que lors de sa sortie japonaise, le jeu s’était assez bien vendu, mais souffrait de bugs plus ou moins gênants, comme lors de la sauvegarde si je me souviens bien. Est ce donc ces quelques bugs qui ont refroidi les distributeurs européens ? Ou est-ce par crainte d’un flop économique face au mastodonte Final Fantasy ? Bref, quoiqu’il en soit, on remercie Ubi Soft, qui décida de se charger de la distribution, après quasiment deux ans d’attente >_<. La version de Star Ocean III testée ici est Director’s Cut, sortie un peu plus tard au Japon (la seule disponible en Europe) et comportant quelques nouveautés, et, bien que conscient qu'un test sur Star Ocean III est déjà disponible, j'aimerais y ajouter mon grain de sable en éclaircissant certains points vu que mon avis sur le jeu est à quelques choses près, différent de celui de notre ami Demential. Car oui, ça fait longtemps que je voulais faire ce test et j'y tiens beaucoup. Mais pour vous dire la vérité, je suis en retard parce que je voulais essayer de dépasser CidKain et son dossier sur Final Fantasy VII, mais... kof... c'est vraiment trop dur. Quel est l'imbécile qui a dit que l'élève dépassait le maître…





Il était une fois…

Le jeu débute sur une magnifique introduction en images de synthèse bercée par une musique divine, laquelle nous présente un monde futuriste et très basé sur la technologie. Vous incarnez un jeune garçon, fana de jeux vidéo, du nom de Fayt. Vous êtes alors en vacances dans une sorte de vaisseau paradisiaque avec vos parents et votre amie Sofia. Au milieu de ce calme et cette ambiance de repos, une alarme retentie et vous apprenez que le vaisseau est attaqué par des inconnus. Dans la confusion et la panique, vous êtes séparé de vos parents et de Sofia, tandis que vous prenez une navette de secours pour vous évader…
Peu de temps après, la navette atterrie sur une planète alors inconnu pour Fayt. Ce dernier, déterminé à retrouver ses parents et son amie Sofia, décide de se mettre à leur recherche, en espérant qu’il ne leur est rien arrivé.







Comme vous pouvez le voir, rien de bien palpitant au début, mais de fil en aiguille et de rebondissements en rebondissements, le scénario va prendre une dimension alors inimaginable au début. Je n’en dit pas plus pour ceux qui ne l’ont pas encore fini, mais sachez que vous ne serez pas déçu par la scénario, malgré, je l'admet, quelques ralentissements et quelques longueurs. En effet, il est vrai que le premier dvd (il y en a deux) a des passages un peu long parfois, et on voit pas trop où l’on veut en venir, mais ce n’est que le prémisse de ce que vous réserve la suite (heureusement ^^). On aime ou on n’aime pas, je sais que le scénario de SO3 a fait couler beaucoup d'encre, mais de mon côté, le scénario m'a enchanté.





Les personnages

Du côté des personnages, on retrouve Fayt en tant que héros principal, et il joue bien son rôle de ce côté là. Pas grand chose de fantaisiste à signaler, c'est le héros classique: jeune et intrépide, aux cheveux bleus, qui est confronté à une certaine situation dans laquelle il découvrira qui il est vraiment. Comme je l'ai dis plus haut, il sera accompagné de Sofia au tout début, mais ne tardera pas à être séparé de son amie craintive et au caractère timide, qui le rejoindra bien plus tard dans l'aventure. Même si Sofia a un rôle clé dans l'histoire, on ne peut s'empêcher de ressentir un sentiment de frustration devant ce personnage, totalement plat et sans grand intérêt, qui je pense, aurait mérité une approche différente.
Le premier allié de taille que rencontrera Fayt se nomme Cliff. Ce grand blond musclé fait en quelques sortes office de lovers du groupe :p, toujours prêt à se servir de ses meilleurs alliés, ses poings. Malgré son caractère intrépide, il sait toutefois quelles sont les limites à ne pas franchir, et ne manquera pas de rappeler plusieurs fois Fayt à l'ordre. Cliff est un membre du groupe rebelle Quark dont il fut le leader jusqu'à ce que Maria reprenne le flambeau pour des raisons que je ne dévoilerai pas ici ;-). La mission de Cliff au début du jeu est d'ailleurs de ramener Fayt à Maria. Cliff travaille en duo avec Mirage, jeune femme douée au combat, mais qui malheureusement entre officiellement dans l'équipe assez tard dans le jeu. Pour en revenir à Maria, il serait difficile d'en parler sans spoiler. Tout ce que je peux dire pour ceux qui n'ont pas encore fait le jeu, c'est que son destin est lié à celui de Fayt. Elle nous apparaît comme un personnage à la recherche de soi-même, mais déterminé malgré ses problèmes existentiels. En combat, Maria peut se révéler difficile à cerner aux premiers abords. Elle dispose d'un joyeux panel d'attaque à distance mais est très lente d'exécution par rapport aux autres personnages, comme Fayt par exemple qui est beaucoup plus nerveux. Continuons notre visite des belles têtes de Star Ocean III. Le troisième personnage à rejoindre votre équipe est Nel. Elle vous sauvera lors de votre arrivée sur sa planète, sur laquelle un conflit déchire deux grandes nations. Bien sur, votre radeau de l'espace atterrit dans le mauvais camp. Nel est réfléchie, sympathique, et apporte un souffle frais non négligeable au groupe, peut être parce que c'est la seule à provenir d'une époque encore dite primitive par rapport à celle de Fayt. En combat, Nel est vraiment une très bonne alliée, et devient rapidement indispensable une fois que vous aurez débloqué certaines capacités. Elle est très agile et possède un juste milieu entre attaque magique et au corps à corps.





Vient ensuite les personnages secondaires. Souffle, jeune gamine issue d'une troupe de cirque, très joyeuse, excitée, et pleine de bonnes intentions; Roger, jeune homme possédant une très petite taille, mais assez bourrin en combat munis de sa hache; Adlai, un samouraï qui a pour réputation d'être fort comme un boeuf, et il ne ménagera pas ses efforts le bougre; puis Albel, votre grand rival durant un certain moment, mais qui rejoindra peut être votre troupe si vous le voulez bien... Très bon en combat, Albel n'en reste pas moins un de mes personnages préférés dans Star Ocean III: froid et peu éloquent. Voilà la fine équipe de Star Ocean III. Toutefois, il vous sera impossible de tous les avoir. Il vous faudra faire des choix au niveau des personnages secondaires, à vous de voir quelles bouilles vous préférez =). D'ailleurs, je trouve cette solution assez ingénieuse, car une multitude de personnages seraient impossibles à gérer (à moins d'être réellement un féru d'expérience). Car oui, vous recrutez les personnages secondaires... au level 1. Alors chapeau bas sur ce coup là... la pauvre Sofia, lorsqu'elle rejoint l'équipe, elle est bonne pour vendre des cornets de glace Tri-Ace, si vous voyez ce que je veux dire.
Bref, vous l'aurez compris, Star Ocean III ne brille pas par la qualité et le soin apporté aux personnages, à défaut peut être de Nel et Albel. Ils ne sont pas repoussant, loin de là, mais fade en fin de compte (et je ne parle pas du chara design du boss de fin…).






Ready ? Fight !

Parlons maintenant des combats, véritable clé de réussite du jeu. Je vous le dis tout de suite, le système est "presque" parfait (la perfection n'existant pas, quoique Tri Ace s'en approche). Avis à toutes les mauvaises langues qui pourront dire que le level up est long et fastidieux, je n'aurais qu'un mot à leur dire: revoyez le système, vous avez du louper quelque chose ! Bref, les monstres étant visibles à l'écran, vous choisirez ou non d'engager le combat. Vous avez donc la possibilité d'éviter l'affrontement, bien que cette solution n'en est pas vraiment une à long terme. Une fois le combat engagé, vous vous retrouvez dans une sorte d'arène, où vous serez libre de bouger à votre gré. On est ici à mi-chemin entre un action rpg et un rpg classique. Vous pourrez avoir deux compagnons avec vous pour combattre, mais vous devrez prendre contrôle d'un seul et unique personnage durant l'affrontement, les autres étant contrôlés par l'ordinateur. Vous pouvez bien entendu changer de personnage en plein combat et quand vous le désirez. A propos de l'intelligence artificielle des personnages sous contrôle de l'ordinateur, vous avez le choix entre plusieurs attitudes disponibles dans le menu: par exemple agressif, en retrait, etc... qui modifieront le comportement de chacun de vos alliés. Toutefois, mieux vaut jeter un oeil sur vos compagnons de temps en temps, bien que l'ordinateur ne soit pas non plus désastreux. En plus, la position de la caméra sur le personnage que vous contrôlez ne vous facilitera pas toujours la tâche, car vous ne verrez pas toujours vos alliés selon la position de celle-ci, bien qu'il y ait une map de l'arène en haut à droite de l'écran pour situer vos compagnons dans l'espace. Mais cela ne gâche en rien le plaisir de casser du monstre, heureusement ^^.





Gros plan sur le système de combat… Deux grands types d’attaque existent : les attaques à courtes portées, et les attaques à longues portées. Vous devrez les définir via le menu et les attribuer chacunes à un bouton du joystick. En combat, en haut à gauche de l’écran apparaît ce détail et vous informe dans quelle situation vous êtes par rapport à l’ennemis que vous avez préalablement locké (vous pouvez bien entendu changer de cible en cours de combat). Enfin, chaque type de portée comporte également deux classes d’attaque, qui, elles, sont définies selon la pression du bouton du joystick. On retrouve donc les attaques fortes, et les attaques faibles. Tout cela se défini au préalable par le menu du jeu. Par ailleurs, vous avez peut être remarqué sur les quelques images, une barre verte nommée « Guts », disponible pour chacun des personnages. Cette barre est essentielle et vous devrez y jeter régulièrement un coup d’œil pour ne pas être pris au dépourvu. En effet, à chaque fois que vous effectuez une attaque sur la tronche d’un adversaire, votre barre de Guts diminue. Lorsqu’elle arrive à zéro, vous ne pourrez plus rien faire… Heureusement, il est aisé de la re-remplir, il vous suffit d’attendre quelques secondes sur place, sans bouger. D’autre part, si un ennemi vous frappe alors que cette dernière est rempli à 100%, le personnage que vous dirigez contre-attaquera (encore une fois, plusieurs types de contre attaque sont disponibles dans le menu du jeu, au fur et à mesure de votre évolution). A noter également que vous crevez lorsque votre barre de HP atteint 0, mais c’est aussi le cas pour la barre de MP ^^’ . Faites attention sur ce point là. Enfin, le système de combat de Star Ocean II ne serait pas digne de l’intérêt qu’on lui porte si on ne mentionnait pas les fameux combos et cancel chain que vous pourrez effectuer ! Car ce qui est intéressant n’est pas de faire une ou deux attaques, mais d’effectuer toutes vos attaques enchaînées sur l’ennemi, et de voir les dommages pleuvoir de toute part. Un petit temps d’acclimatation est néanmoins nécessaire avec ce système, mais une fois maîtrisé, on remplit avec joie son rôle de boucher.





Enfin, Star Ocean III regorge de petits plus qui font de ce système un véritable chef d’œuvre. Commençons tout d’abord par la barre de Heat Up, placé à droite de l’écran, et qui se remplie plus ou moins vite selon le niveau de l’ennemi, à mesure que vous le frappez. Il est conseillé dès le début du combat de faire de gros enchaînements, afin de la remplir un maximum, car elle se remplie plus lentement à mesure que le temps passe. Bref, je ne vous ai pas encore dit à quoi elle servait. Une fois remplie, elle vous donnera un bonus pour le combat suivant. Par exemple, l’expérience doublée, ou les stats de vos personnages qui se régénèrent un peu. Et pour couronner le tout, ces bonus peuvent s’ajouter entre eux. L’expérience devient donc relativement aisée pour peu de faire un brin attention à ne pas se faire casser cette barre de Heat Up. En effet, vos adversaires peuvent en vous balançant dans la face une attaque puissante, casser cette barre (elle revient à zéro dans ce cas). Il ne vous reste donc plus qu’à recommencer :p Bien sur les développeurs ne sont pas fous, si vous sauvegardez ou fuyez, elle se réinitialise. Passons au deuxième petit plus en combat, ma foi fort sympathique mais exclusivement disponible sur la version Director’s Cut (la seule sortie chez nous, je le rappelle) : les Battles Trophies. Le système se résume en une série de 300 challenges, que vous pouvez essayer de relever ou non. Nous pouvons citer parmi les plus abordables « tuez un ennemi en un certain temps record », « tuer un boss sans se faire toucher » ; mais pour les plus accro d’entre nous, Tri Ace n’a pas hésité à intégrer des Battles Trophies à la limite de l’impossible. Par exemple, « remporter 50000 combats », ou encore « enchaîner 500 combats sans briser la jauge de Heat Up ». Ceux qui désirent terminer le jeu à 100% en auront pour leur argent :D. A mesure que vous les accumulez, vous pouvez ainsi débloquer de nouvelles choses dans le jeu, comme notamment de nouveaux costumes pour vos personnages.





A la fin du combat, votre équipe remportera son lot de point d’expérience, et de points de stat. Ce sera à vous de répartir ces points de stat comme vous le désirez entre quatre catégories pour chaque personnage : attaque, défense, HP et MP. Les capacités s’apprennent quant à elles, au fur et à mesure de votre évolution.


Réalisation du soft

Un des atouts de Star Ocean III est son ambiance et l’univers dans lequel vous évoluerez, à mi-chemin entre science-fiction et héroïc fantasy. Le tout étant très bien agencé puisque vous serez amené à voyager de planètes en planètes, chacune possédant son indice de développement. Vous croiserez autant de villages pauvres et sous-développés que de grandes villes futuristes, selon le monde où vous serez. Le tout étant agencé telle une épopée spatiale aux airs fantastiques.





Même si les graphismes datent de quelques années maintenant, ils restent de très bonne facture dans l’ensemble. Tout est en 3D temps réel ; comprenez par là que vous pourrez aisément faire pivoter la caméra dans le sens que vous désirez. Les environnements sont dans l’ensemble sympathiques et les villes très bien modélisés (l’aspect moyen âge se fait nettement ressentir dans le premier dvd). En somme, l’univers de Star Ocean III est très agréable à parcourir, et l’immersion est totale. En effet, le passage d’une zone à l’autre au sein du jeu ne se fait pas par l’intermédiaire d’une carte (même si une map est là pour vous guider dans chaque zone). Vous serez ainsi amené à parcourir de vous même les plaines, forêts et montagnes, à pied. Tout s’enchaîne pour le mieux et c’est pour notre plus grand plaisir. La claque visuelle se fait nettement ressentir lors des combats, où les effets de lumière étourdissant s’enchaînent à une vitesse effrénée.





Je n’ai pas encore parlé des musiques du jeu, je voulais leur réserver un petit paragraphe tant leur qualité est irréprochable. Je sais que le jeu est assez controversé, mais s’il y a un point où l’on peut s’entendre, c’est bien au niveau de la bande sonore. Ici, c’est Motoi Sakuraba qui est au commande, et le résultat est fabuleux, digne des plus grandes osts de jeux vidéos qui m’ait été donné d’entendre (et je pèse mes mots). Elles collent tout à fait au caractère de l’histoire ; beaucoup sont mélancoliques, voire tragiques, et vous arrachent de force vos émotions. Mais on retrouve également des pistes grandioses, très dynamiques (« Brass wings »), digne des plus belles épopées spatiales. Pour ma part (ce n’est peut être pas le cas de tout le monde) mais je trouve les pistes d’autant plus belles qu’elles comportent une touche tintée de tristesse (« So alone, be sorrow »). Bref, il faut évidemment accrocher au style de Sakuraba (quoiqu’il soit difficile d’y être allergique), mais dans l’ensemble, les pistes sont de très très bonnes factures. Ceux qui n’ont pas pu faire le jeu, ou n’ont pas voulu je sais pas :p, procurez vous au moins l’ost, ça vaut vraiment le coup.





Difficulté et accessibilité

Star Ocean III fut assez critiqué pour sa difficulté. A savoir qu’il est vrai que certains donjons sont plutôt longs de s’étalent sur plusieurs étages ; lorsqu’il s’agit de faire des allers et venues, c’est vrai que ça peut prendre du temps. Le premier dvd se déroule sans grandes difficultés, pour peu que vous fassiez de l’expérience normalement. Les choses se corsent légèrement vers le début du deuxième dvd. Il est vrai que certains ennemis banals m’aient donné parfois quelques difficultés, et j’ai commencé à comprendre ma douleur face à quelques boss (faut dire que dans le premier dvd, ils sont assez simples pour la plupart). Mais franchement, il n’y a vraiment rien d’insurmontable. Il faut évidemment faire du level up normalement, mais je ne me rappelle pas avoir passer des heures à me fritter contre des monstres pour pouvoir continuer :/. Le boss de fin ne m’a pas vraiment posé problème par ailleurs… Evidemment, il ne faut pas y aller à poil. J’entends par là que si Tri Ace a doté son jeu du système d’invention, ce n’est pas pour rien.






J’avoue, j’ai mis du temps avant de comprendre totalement le système de l’Item Creation. Vous prenez connaissance de ce dernier dans le premier dvd. Personnellement, je n’ai pas adhéré à ce procédé au début. Les explications sont mal foutues, et l’intérêt est discutable. Vos premiers essais d’invention se résument en une perte d’argent pour un résultat médiocre la plupart du temps. Pour ma part, je m’y suis repenché uniquement au deuxième dvd, lorsque la difficulté s’est accrue. Mais laissez moi vous expliquer plus en détail ce système. Dans quasiment chaque ville se trouve une sorte de forge, dans laquelle vous pourrez inventer toutes sortes d’objets. A savoir qu’il existe beaucoup de type d’invention différente, et chaque laboratoire sera plus ou moins adapté à la réalisation de vos projets, bien que vous puissiez par la suite aménager une forge pour un autre type d’invention. Chacun de vos personnages disposent également de statistiques. Le choix de tel ou tel personnage ne se fait donc par aléatoirement. Il vous faudra prendre en compte son talent pour le type d’invention que vous voulez faire. D’autre part, vous pourrez recruter des NPC qui travailleront pour vous. Car oui, en plus de bénéficier de nouveaux objets selon les inventions de chacun, vos trouvailles vous rapporteront de l’argent. Pour ma part, je n’ai pas réalisé beaucoup de nouveaux objets durant le jeu (pourtant je gagnais pas mal d’argent grâce à ce système, en tout cas, suffisamment ^^’ ). Bref, voilà en gros comment le système fonctionne. Vous ne voyez pas en quoi cela en rapport avec la difficulté du jeu ? Eh bien sachez que le type d’invention qui reste la plus intéressante du jeu, est l’amélioration de votre équipement. En effet, vous allez pouvoir réformer vos armes, armures etc… et leur octroyer des bonus d’attaque etc… Je me rappelle plus trop à combien je frappais à la fin du jeu grâce à ce que j’avais inventé, mais en allant un peu plus loin que moi, je pense que la difficulté est rapidement réduite… à néant. Bref, c’est vous qui voyait, mais l’Item Creation et notamment l’amélioration de votre équipement n’est pas négligeable. Je suis d’accord, le premier accès est assez brouillon, l’interface et le menu n’est pas très clair et peu soigné, mais l’intérêt est toutefois bien là.





Mis à part la difficulté qui pourrait vous mettre des bâtons dans les roues, l’accessibilité au jeu n’est pas non plus au top. En effet, le jeu est intégralement en anglais (voix mais aussi textes à l’écran). Il est vrai que c’est un argument en défaveur de ce petit bijoux (quoique, entre nous, il vaut mieux parfois faire un jeu en anglais qu’en français ; pas besoin de citer d’exemple). Rassurez vous, ce n’est pas un anglais franchement difficile, et vous pourrez comprendre la trame scénaristique sans mal, pour peu que vous ayez quelques bases en anglais et un bon dico. Par contre, il est vrai que mis à part les dialogues, pour ceux qui désirent vraiment s’immerger complètement dans le jeu et son univers, il existe via le menu une encyclopédie très complètes, qui est alimenté en permanence au fur et à mesure de votre progression dans le jeu ; mais elle est bien évidemment en anglais. Mais, niveau contenu, c’est du béton armé, vous y trouverez tout : description des personnages, même les plus insignifiants, histoire des peuples, mythologies, caractéristiques des planètes, termes spéciaux etc….





En conclusion

Je pense avoir fait le tour de Star Ocean III. Personnellement, il m’a beaucoup plu (mince quoi, la fin est sublime). Mis à part la difficulté (qui peut être rapidement compensée en s’attardant un petit peu sur l’Item Creation) et l’accessibilité (avoir attendu deux ans pour un jeu en anglais sans mode 60 Hz, c’est à la limite du ridicule), je ne vois pas vraiment de défauts majeurs. Peut être que certains personnages ne plairont pas à tout le monde, mais Albel et Nel sont là pour remonter le niveau, bien que les autres ne soient pas non plus catastrophiques ; ils auraient mérité un peu plus de soin voilà tout. Très sincèrement, j’ai préféré Star Ocean III à Final Fantasy X (pour moi les deux plus gros RPGs à être sorti à ce jour en Europe sur playstation 2). Tri Ace a fait un bon travail dans l’ensemble. La version Director’s Cut comporte en plus des bonus comme des donjons facultatifs et un mode Versus. Faites moi confiance, gouttez-y si ce n’est déjà fait, et appréciez le jeu en lui-même, les musiques, le système de combat, le scénario et l’ambiance qui se dégage de cette épopée spatiale, il vous faudra être bien difficile pour ne pas apprécier ;-)



Note Finale: 18 / 20
Gunn

 
 
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