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L'univers
Dans VP vous évoluerez sans cesse entre deux « mondes », à savoir midgard ou vivent les mortels, monstres et autres vampires et Valhalla ou vivent les divinités. Même si vous évoluerez le plus souvent sur midgard, l’aventure débute bien à Valhalla.
On voit malheureusement très peu de décors dans ce monde, ce qui est très dommage car le peu que l’ont nous propose est pour ainsi dire sublime. Tout est très lumineux, très classieux, divin en quelque sorte. Les prairies chatoyantes succèdent aux châteaux luxuriants, le tout sur une musique franchement inoubliable. On sent que l’on est pas dans un quartier miteux de Midgard et que le Paradis se mérite.
 
Midgard justement, est un monde très typé médiéval (comme souvent dans les RPG) avec principalement de petits villages auxquels on ajoute les donjons bien entendu. La carte de Midgard est d’ailleurs très étendue et l’on se rend rapidement compte qu’en faire le tour ne se fera pas en quelques heures. De plus le design des villes et villages diffère selon les régions. Ainsi vous retrouverez même une région du monde très « japanisée », à l’instar de la région d’Utai dans FF7.
 
Une des choses qui m’a le plus étonnée dans VP est la représentation de ces villes, villages et donjons. Car ceux-ci sont en 2D. Rien d’étonnant vous allez me dire. Et bien si, car même si nombre de RPG (actuels ou non) sont en 2D également, rares sont ceux qui se jouent comme VP.
Je m’explique :
D’habitude vous évoluez dans le monde par le biais d’une vue « de dessus » comme Zelda 3, Chrono trigger ou encore la série des FF (même si c’est moins évident étant donné que les caméras ne sont pas fixes dans les derniers épisodes). Mais là vous évoluerez avec une vue de profil (c’est peut être de là que vient le titre du jeu) comme dans les jeux de plateformes old school (sonic et mario pour les petits nouveaux).
D’autres RPG ont utilisés ce mode de représentation mais ils sont rares et bien souvent il n’y avait que les combats qui étaient joués avec cette vue (Zelda 2 et la série des « Tales of » de namco). Moi, honnêtement ça m’a fait bizarre au début. Mais on s’y fait et ce n’est pas gênant.
L’univers se singularise également par l’ambiance générale qui émane du soft. En effet, la tache qui incombe à notre Valkyrie est, il faut bien l’avoué, très funeste( voir scénario). De ce fait vous serez sans cesse confrontés à des drames humains, à des guerres, à des séparations et autres scènes poignantes. La musique se fait d’ailleurs un plaisir (sadique) de rajouter une petite couche de tristesse à ces nombreuses scènes.
 
On se retrouve donc face à un univers qui s’éloigne nettement des productions habituelles et du formatage à l’américaine qui touche certains éditeurs. Et ça, on ne va pas s’en plaindre.
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